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Rédaction
9 septembre 2009 à 01h00

La chaîne musicale et économique Radio Classique (groupe LVMH) espère consolider ses audiences dans les mois qui viennent, malgré une conjoncture difficile qui la contraint à des économies. Selon Nicolas Beytout, président de Radio Classique et PDG du groupe Les Echos, cette radio de musique classique, "depuis sa création, a toujours été déficitaire", mais son destin "n'est pas d'être déficitaire". Il se propose d'"augmenter les recettes, et donc l'audience, tout en diminuant les coûts". "Notre objectif est d'être au-dessus de deux points de marché" début 2010, soit 1.042.000 auditeurs en audience cumulée, a indiqué Sébastien Lancrenon, directeur général adjoint en charge de l'antenne et des programmes. Radio Classique s'était située à ce niveau pour la période janvier-février-mars 2009, mais avait enregistré un fléchissement d'audience pour la période avril-juin, qui a coïncidé avec le départ de Jean-Luc Hees. "Je souhaite confirmer et structurer une audience supérieure à un million d'auditeurs pour la période de septembre-octobre et de novembre-décembre", a indiqué pour sa part Donat Vidal-Revel, directeur général adjoint en charge de la rédaction. Devenu PDG de Radio France, Jean-Luc Hees a été remplacé par le journaliste et animateur Guillaume Durand, qui anime désormais la tranche de 8H00 à 10H00, du lundi au jeudi, tandis que la présentatrice du journal de TF1 Claire Chazal est présente sur cette tranche le vendredi. La radio, qui mêlait information et musique classique, prend désormais pour slogan: "Vie moderne, radio classique". Parmi les mesures d'économies prises par la radio, Nicolas Beytout a mentionné, sans autres précisions, le licenciement de cinq journalistes et animateurs pendant l'été et la restitution de 13 fréquences locales dont les audiences étaient jugées insuffisantes. Cependant, "il n'y aura pas d'autres suppressions d'émetteurs", a-t-il précisé. Par ailleurs, selon Sébastien Lancrenon, le coût de la grille est "moins important que la saison dernière", à "moins de 3 millions d'euros". Selon Nicolas Beytout, les recettes publicitaires sont "en très légère progression". Concernant les activités annexes de la radio (concerts, ventes de DVD), Nicolas Beytout s'est borné à indiquer qu'ils représentaient une part "substantielle et en croissance" du chiffre d'affaires de la radio.

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