Politique
 

Audiovisuel public: 458 millions d'euros pour compenser l'arrêt de la pub

Rédaction
30 septembre 2009

Le projet de loi de finances 2010 présenté mercredi prévoit une hausse de 4,1% de dotations aux organismes de l'audiovisuel public, dont une enveloppe de 458 millions d'euros pour compenser la suppression progressive de la publicité sur France Télévisions. Depuis janvier, les chaînes de France Télévisions (France 2, France 3, France 4, France 5, France Ô) ne diffusent plus de publicité après 20H00. A ce titre, 450 millions d'euros ont été alloués au titre de 2009, mais la somme n'a toujours pas été versée. Pour 2010, 458 millions d'euros seront alloués à France Télévisions. Le projet de budget 2010 consacre par ailleurs 3,123 milliards d'euros à la mission "Avances à l'audiovisuel", soit une hausse de 4,1% par rapport au projet de loi de finances 2009 (PFL 2009). Cette mission regroupe les budgets alloués à France Télévisions, Arte France, l'Audiovisuel extérieur de la France (RFI, France 24, TV5 monde), Radio France et à l'Institut national de l'audiovisuel (INA). Outre la compensation de la suppression de la publicité, le projet de budget 2010 prévoit 2,092 milliards d'euros alloués à France Télévisions (+2,5% par rapport au projet PLF 2009). Radio France recevra 584 millions d'euros (+4,3%), Arte France 242 millions (+4,3%) et l'INA 87 millions (-1%). La mission "Médias" (presse, soutien à l'expression radiophonique locale, audiovisuel extérieur) voit sa dotation grimper de 13%, à 1,15 milliard d'euros. Il s'agit de l'aide du gouvernement en faveur de la presse écrite, des radios associatives locales, du passage à la télévision numérique, mais aussi une partie des financements accordés à France Télévisions et à l'Audiovisuel extérieur de la France (AEF). Les crédits alloués à l'Audiovisuel extérieur de la France s'élèvent à 199 millions d'euros. A cette somme s'ajoutent 118 millions accordés dans le cadre de l'"Avance à l'audiovisuel". Le programme presse augmente de 50% par rapport au PLF 2009, à 419 millions d'euros. Une hausse liée en grande partie aux mesures d'aides décidées à l'issue des états généraux de la presse écrite et au moratoire d'un an sur l'augmentation des tarifs postaux pour l'acheminement des abonnements de presse.

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