Publicité
 

"la publicité des jeux d'argent ne doit pas s'adresser aux jeunes publics"

Rédaction
7 octobre 2009

L'Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP) a rappelé que les publicités pour les jeux en ligne ne devront pas s'adresser aux mineurs, à la veille de l'examen par les députés du projet de loi sur l'ouverture de ce marché. Ces nouvelles règles déontologiques, adoptées en juillet, sont applicables depuis le 1er octobre "à la publicité de l'ensemble des jeux d'argent et de hasard, et pas uniquement à celle des jeux en ligne", souligne l'ARPP dans sa lettre d'information. Avant de prendre ces mesures, l'ARPP indique avoir discuté avec des annonceurs, des agences publicitaires, des représentants de la Française des jeux et du PMU, des associations de consommateurs mais aussi avec les pouvoirs publics. Parmi ses recommandations, "la publicité des jeux d'argent ne doit pas s'adresser aux jeunes publics (enfants ou adolescents), compte tenu de l'interdiction légale dont ils font l'objet". Ainsi les publicités ne doivent pas "représenter des jeunes publics en situation d'achat ou de pratique du jeu", "suggérer que des jeunes publics puissent jouer à ces jeux" ni "présenter les jeux d'argents comme des signes du passage à l'âge adulte". Par ailleurs, "la publicité des jeux d'argent ne doit pas valoriser, banaliser ou inciter à une pratique du jeu excessive, immodérée, susceptible de mettre le joueur en péril financier, social ou psychologique", écrit l'ARPP, visant le phénomène d'addiction aux jeux. Les réclames ne doivent donc pas "laisser penser que le joueur gagne à tous les coups", "représenter, en les valorisant, des comportements de joueurs compulsifs" ni "coupler une offre de crédit avec la présentation d'un jeu", ajoute l'ARPP. L'Autorité recommande aussi que la publicité des jeux d'argent soit "clairement identifiée comme telle" et qu'elle ne puisse pas "porter atteinte à la dignité humaine", "dénigrer les publics qui ne jouent pas" ni "exploiter des sentiments de peur ou de souffrance".

!
Les articles de plus de deux ans ne peuvent plus être commentés.