Google
 

Google étend son service de traçage de la grippe à 16 nouveaux pays

Rédaction
9 octobre 2009

Le géant américain de l'internet Google a annoncé jeudi l'extension à seize pays du monde supplémentaires, dont la France, le Japon et la Russie, d'un service permettant de suivre la propagation de l'épidémie de grippe grâce aux recherches des internautes. Des données sont proposées notamment dans neuf pays européens, pour l'Autriche, l'Allemagne, la Belgique, la Hongrie, les Pays-Bas, la Pologne, l'Espagne et la Suède. L'outil, baptisé "Google Flu Trends" (www.google.org/flutrends), avait été lancé initialement l'an dernier pour les seuls Etats-Unis, puis étendu au Mexique, à l'Australie et à la Nouvelle-Zélande. "L'objectif est de fournir des indications rapides sur les tendances de la grippe, sur une base quotidienne", pour permettre éventuellement "un avertissement précoce", a expliqué jeudi à Bruxelles Yossi Matias, un expert de Google. L'an dernier, les estimations sur la propagation de la grippe fondées sur cet outil Google correspondaient bien aux données officielles communiquées par les autorités sanitaires américaines plusieurs semaines plus tard, ont souligné pour leur part des ingénieurs de Google, Matt Mohebbi et Dan Vanderkam, dans un blog du moteur de recherches. "Alors que certains outils de surveillance (sanitaire) traditionnels prennent des jours ou des semaines pour communiquer et diffuser les données, les recherches sur Google peuvent être comptées en temps réel", ont-ils souligné. L'outil n'est "pas un remplacement de la surveillance traditionnelle par les autorités sanitaires", mais se veut "complémentaire", a insisté à Bruxelles M. Matias. Concrètement, pour chaque pays concerné, Google a déterminé des mots clés dont la fréquence de recherche correspond à celle de l'évolution de la grippe. Ces mots clés, qui peuvent correspondre par exemple à des symptômes (toux, éternuements, etc.) ne sont pas divulgués en détail pour ne pas corrompre les résultats. Mais toute la difficulté consiste à éliminer ceux qui créent des distorsions des données. "+Grippe porcine+ n'est pas forcément un bon exemple car beaucoup de gens veulent seulement lire les informations" à ce sujet, a noté par exemple Yossi Matias

!
Les articles de plus de deux ans ne peuvent plus être commentés.