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Le PDG de Radio France présente les chantiers du groupe public pour 2010

Rédaction
11 janvier 2010

Le PDG de Radio France, Jean-Luc Hees, a donné aux salariés la feuille de route 2010 du groupe public, qui doit élaborer d'ici fin mars son contrat d'objectifs et de moyens (COM) avec l'Etat, un exercice "pas simple" au regard du contexte financier. Chantier de réhabilitation de la Maison de la Radio, développement du multimédia, nouvelle convention collective...: 2010 sera une année "singulière" pour le groupe public, a souligné M. Hees, qui présentait ses voeux aux 4.000 salariés pour la première fois depuis son arrivée à la tête de Radio France, en mai 2009. Les nouveaux sites des chaînes seront mis en ligne cette année: France Culture, France Inter, France Info et France Bleu, un "chantier considérable, avec une approche plus transversale que par le passé", selon l'ex-patron de France Inter. Concernant les changements déjà survenus, notamment à France Inter où la tranche matinale a été avancée, M. Hees a estimé que "l'immobilisme n'est pas une fin en soi, c'est même la mort assurée de nos activités". Elément "fondateur" du développement du groupe public, le contrat d'objectifs et de moyens, en négociation avec l'Etat, doit être élaboré "d'ici la fin mars", a indiqué M. Hees. Ce COM va, pour la première fois, courir sur 5 ans, une durée correspondante au mandat de M. Hees. "L'exercice, vous vous en doutez, n'est pas simple, notamment dans le contexte financier que connaît la France", a-t-il fait valoir. Mais "nous voulons et nous obtenons les moyens de travailler à nos projets, même si nous avons conscience que l'effort de l'Etat a ses limites dans certaines circonstances", a-t-il poursuivi. Parmi les projets de 2010, la célébration du 70e anniversaire de l'appel du 18 juin, pour lequel les stations se déplaceront à Londres. Mais il n'y aura pas, comme pour le Mur de Berlin, de fusion des antennes (une démarche qui avait été contestée), a assuré M. Hees. Côté social, la renégociation des conventions collectives devrait aboutir "vers l'automne". "L'objet n'est pas de grignoter les acquis sociaux. Il s'agit de reconstruire une convention collective qui s'était essoufflée au bout d'un quart de siècle", a-t-il affirmé. Après la grève fin décembre des techniciens de remplacement, qui avait paralysé les antennes, M. Hees a promis d'"écouter à l'avenir ce qui se passe en temps réel", même s'il est "hors de question de céder à des revendications catégorielles en série".

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