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Le Délégué FTN des Pays-de-la-Loire : un fin connaisseur de la psychologie des édiles

Rédaction
12 mars 2010 à 01h00
Depuis l'arrivée de Louis de Broissia à la tête de GIP FTN (France Télé Numérique), la volonté d'améliorer le dialogue avec les élus locaux est très nette. Il est vrai que le nouveau président du groupement, ancien sénateur, connaît bien la psychologie de nos édiles et fait preuve d'un savoir-faire pour déminer le terrain lorsque c'est nécessaire. Démonstration en a été récemment faite en Alsace.



C'est une qualité qui sera essentielle avec la mise en place des commissions départementales, lorsque les décrets d'applications de la loi sur la fracture numérique, avec son volet TNT, seront signés. Avec Olivier Gerolami, son directeur général, Louis de Broisssia cherche à nommer parmi les délégués régionaux des responsables qui ont, en la matière, un savoir-faire pour anticiper et accompagner le mouvement avec les collectivités territoriales : « un des éléments clefs de la réussite du projet », comme l'expliquait le directeur général de FTN dans une interview à QualiproTV. Ils ont ainsi nommé comme délégué régional des Pays-de-la-Loire, Jean-Yves Haby, ancien député des Hauts-de-Seine entre 1988 et 1993, dans la 3ème circonscription qui comprenait la ville de Courbevoie, dont il a été conseiller municipal et maire adjoint entre 1983 et 1995.

Ce fils d'un ancien ministre de l'Education nationale de Valéry Giscard d'Estaing, a une expérience assez fine des relations avec les élus locaux... Il a dû faire face, dans sa vie d'élu, à des situations conflictuelles quelquefois rocambolesques. Quoiqu'il en soit, après avoir quitté la vie politique, et travaillé notamment dans une société spécialisée dans l'affichage publicitaire, il a rejoint FTN et s'est attelé dès sa nomination, à informer les conseils généraux, les associations de maires de la région des Pays-de-la-Loire, grâce à des réunions à raison de 2 à 3 par département. « A partir du moment, où ils sont informés des aides pour ceux qui ne recevraient rien en dehors du satellite, les élus sont prêts à convaincre leurs concitoyens de s'équiper d'une parabole. Il faut les persuader que c'est un sujet d'intérêt public et non politique », explique-t-il en fin connaisseur des édiles locaux.
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