NRJ
 

Rédaction
12 juin 2002

Le groupe radiophonique NRJ Group a enregistré lors du premier semestre de son exercice 2001/2002 (octobre-mars) un résultat net, part du groupe, en hausse de 14% à 28,5 millions d'euros, contre 25 M EUR un an plus tôt pro forma. Le résultat brut d'exploitation a progressé dans le même temps de 2,3% à 61,6 millions d'euros et le résultat d'exploitation de 4% à 56,4 millions d'euros. En termes de reprise du marché publicitaire, "nous n'avons toujours pas une grande visibilité, par contre nous avons une vraie embellie dans le chiffre d'affaires publicitaire", a indiqué à l'AFP Pierre-Jean Bozo, directeur général de NRJ Group. "Il y a peu de visibilité au sens du délai que nous avons devant nous en portefeuille. Néanmoins, nous constatons depuis avril et mai, qui sont les deux premiers mois de notre troisième trimestre, des taux de progression à deux chiffres de notre chiffre d'affaires publicitaire sur la régie nationale, qui fait les deux-tiers du chiffre d'affaires", a-t-il souligné. Le groupe ne fait pas de prévision de résultats chiffrée sur l'ensemble de l'exercice. Au 1er semestre 2001-02, le chiffre d'affaires hors opérations d'échanges (échanges de services ou de produits avec d'autres médias) affiche une hausse de 1,9% à 153,1 millions d'euros. Pour les prochaines années, NRJ Group compte sur de nombreux relais de croissance comme la possibilité d'attirer des annonceurs de secteurs sous-représentés en radio (alimentation, toilette, béauté...), la poursuite de son développement international, la croissance des investissements publicitaires pan-européens, le développement dans les nouvelles technologies de son secteur diffusion à travers sa filiale Towercast, et la télévision numérique terrestre (TNT). NRJ Group défendra mardi prochain devant le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) ses deux projets de chaînes gratuites pour la TNT, NRJ TV et My NRJ. En ce qui concerne la Coupe du monde de football, qui décalage horaire oblige, se déroule pendant l'horaire de grande écoute des radios, "apparemment, il n'y a pas eu de désaffection des auditeurs", a-t-il indiqué.

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