Rédaction
2 août 2002

L'Union nationale des associations familiales (UNAF) a adressé un courrier à l'ensemble des députés leur demandant un "soutien actif dans la mise en oeuvre de deux résolutions" visant à la protection des enfants contre la pornographie à la télévision. Dans ce courrier du 31 juillet dont l'AFP a eu copie jeudi, l'UNAF demande aux députés un "soutien actif" dans la mise en oeuvre de deux résolutions du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) : d'une part "la recommandation d'interdire la diffusion des films pornographiques à la télévision", et d'autre part un projet de signalétique pour les jeunes, avec 4 pictogrammes déconseillant certains programmes au moins de 8, 12, 16 et 18 ans. "Ces deux projets du CSA sont des avancées significatives, mais aussi une révolution culturelle pour le paysage audiovisuel français", affirme l'UNAF pour laquelle "la télévision, la radio et internet participent tout autant à la socialisation de l'enfant que la famille, l'école et les pouvoirs publics". Le mouvement familial s'appuie, pour ce constat, sur un rapport du Collectif interassociatif enfance et médias (CIEM), que l'UNAF a créé il y a un an avec la Ligue de l'enseignement. Ce rapport, établi à partir d'une soixantaine d'auditions de professionnels des médias et de l'enfance et publié courant mars, préconisait notamment, pour les chaînes publiques, une "obligation de diffusion d'émissions à caractère éducatif et culturel pour les enfants et adolescents, la non diffusion de programmes violents ou de films interdits aux moins de 12 ans en dehors du cadre d'un débat, ainsi qu'un contrôle par le CSA et l'absence d'interruption publicitaire dans les émissions pour la jeunesse".

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