Le successeur du lanceur Ariane 5 était au centre de la réunion informelle des pays membres de l'ESA qui s'est tenu ce mardi à Genève.
Il s'agissait, pour les ministres présents, d'analyser la meilleure solution pour que l’Europe de demain se dote d'une fusée de nouvelle génération capable de mettre en orbite des satellites « lourds » à un coût beaucoup plus réduit qu'aujourd'hui avec Ariane 5, notamment pour faire face à la concurrence de l’américain Space X.
Un coup d’épée dans l’eau néanmoins pour tous ceux qui pensaient avoir déjà à cette heure une idée concrète sur le futur Ariane 6, puisque aucune des solutions présentées hier n’a été retenue par les ministres en raison du prix considéré trop élevé. En lice, deux projets opposés : d’un côté celui défendu par l’Agence Spatiale Européenne (ESA) et le Centre National d’Etudes Spatiales (CNES), de l’autre celui présenté par les groupes Airbus et Safran, suite à la création de leur co-entreprise dont nous vous parlions le 16 juin dernier.
La prochaine réunion ministérielle prévue pour septembre prochain est censée revoir les propositions corrigées avant une validation finale en décembre prochain.
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