Télévision
 

Rédaction
29 août 2002

Michel Drucker estime dans un entretien à France Soir que "la meilleure définition du service public reste celle de (son) maître Pierre Desgraupes: populaire et digne". L'animateur de l'émission "Vivement Dimanche", sur France 2, qui a passé 34 des 38 années de sa carrière dans le service public, affirme: "Notre mission n'est pas de vouloir séduire à tout prix la ménagère de moins de 50 ans. Le racisme de l'âge et ce jeunisme marchand ne me concernent pas". "Le service public doit impérativement intégrer l'image et l'audience", poursuit-il. "C'est la seule alternative pour s'inscrire dans la durée de nos métiers. La TV réalité, elle, n'intègre que l'audience". Par ailleurs, Michel Drucker indique qu'il n'y aura "aucun" changement sur "le fond" de "Vivement dimanche", qui débute sa cinquième saison le 8 septembre. L'humoriste Laurent Gerra rejoindra l'équipe "le plus souvent possible", aux côtés de François Morel et Nathalie Corré. Son premier invité politique sera Alain Juppé, ancien Premier ministre, député-maire de Bordeaux, le 20 octobre. Interrogé sur son bilan, il déclare "il ne faut jamais sacrifier l'image pour quelques milliers de spectateurs de plus. Il y a de grosses audiences meurtrières, qui laissent sur le carreau des animateurs de talent". S'il fait "entièrement confiance aux patrons actuels de l'audiovoisuel public, Michel Drucker souhaite "simplement que les pouvoirs publics leur donnent les moyens nécessaires de mener à bien leur mission". Il recevra d'ailleurs Jean-Jacques Aillagon, ministre de la Culture et de la communication, au début 2003.

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