Rédaction
16 octobre 2002

La Ligue de football professionnel (LFP) a lancé l'appel d'offres aux diffuseurs concernant la renégociation des droits télévisés pour l'après 2004, a annoncé son président, Frédéric Thiriez, après le Conseil d'administration. Cet appel d'offres concerne la Ligue 1 et la Ligue 2 pour la période 2004-07, ainsi que la Coupe de la Ligue, alors que les contrats actuels avec Canal Plus et TPS pour la L1 arriveront à échéance en juin 2004 (environ 380 millions d'euros pour 2003-04). Le cahier des charges de cette consultation a été transmis dès lundi aux diffuseurs, qui ont jusqu'au 12 novembre pour présenter leurs propositions. Elle seront examinées par un comité ad hoc, et le Conseil d'administration tranchera en dernier ressort. Sept lots sont proposés aux diffuseurs (au lieu de neuf dans la formule actuelle). Le premier comprend deux matches décalés en direct par journée de L1 (les deux "affiches" de chaque journée), et le deuxième un match décalé en direct par journée de L1 plus un magazine le soir même de chaque journée de L1. Parmi les autres lots, on trouve le magazine de football dominical, la Coupe de la Ligue et la Ligue 2. Les lots sont ouverts à toutes les chaînes, payantes ou en clair, à l'exception du magazine du dimanche, qui n'est proposé qu'aux chaînes en clair. Pour justifier la date de lancement de cette consultation, M. Thiriez a expliqué lors d'une conférence de presse que "les clubs professionnels ont besoin d'une visibilité à moyen terme" et de "savoir quelles seront leurs ressources à l'horizon de 18 mois". "Nos partenaires diffuseurs aussi ont besoin de savoir à moyen terme s'ils auront du football, combien et à quel prix", a-t-il ajouté. Alors que cet appel d'offres est lancé dans un contexte de récession généralisée en Europe, M. Thiriez s'est une nouvelle fois dit confiant en ce qui concerne la France: "Les acteurs de la télévision payante en France se portent bien et ont tous deux besoin du football pour exister et se développer". "J'ajoute que le football n'est pas le monopole des chaînes payantes", a ajouté le président de la LFP, qui s'est toujours dit convaincu que les droits TV en France ne seraient pas revus à la baisse. "J'espère que tous les acteurs du paysage audiovisuel répondront à notre appel".

!
Les articles de plus de deux ans ne peuvent plus être commentés.