Les négociations ont été rompues hier à France 3, au soir d'un dixième jour de grève, sans qu'aucun rendez-vous ne soit fixé pour une nouvelle rencontre, ont annoncé les syndicats et la direction. "Le SNJ a constaté que l'accord proposé par la direction n'était pas acceptable et, dans ces conditions, assumant pleinement ses responsabilités, a rompu les négociations en accord avec la CFDT", a déclaré à l'AFP Thierry Will, secrétaire général du SNJ à France 3. "Nous avons fait un constat de rupture", a-t-il dit. "Rémy Pflimlin (directeur général de France 3) et son état-major ont quitté les négociations après un tour de table des syndicats qui estimaient qu'aucune avancée n'avait été faite par la direction", a indiqué pour sa part une négociatrice de la CGT. "Il s'agit d'une rupture des négociations, mot qu'il a d'ailleurs lui-même employé", a-t-elle enchaîné. Dans une déclaration à l'AFP, la direction a dit "regretter cette rupture" et assuré qu'elle avait "tout au long de ces négociations modifié ses propositions en tenant compte des demandes des syndicats". Elle s'est par ailleurs déclarée "tout à fait disposée à poursuivre les négociations dans le cadre de ce qui est possible pour l'entreprise France 3". Plus tôt dans la soirée, les salariés de France 2 avaient voté la reprise du travail, signant "un protocole de fin de grève" avec la direction.