Rédaction
15 janvier 2003

Quelque "400 postes risquent d'être supprimés sur la base de Kourou", a-t-on appris auprès de l'intersyndicale (UTG-CFE/CGC-FO-CFDT/CDTG) du Centre national d'études spatiales (Cnes), qui tenait son assemblée générale à Kourou, et l'UTG redoute des "licenciements secs". Selon les syndicats, cette information leur a été communiquée en novembre lors d'une réunion du comité interentreprises du centre spatial guyanais (CSG) de Kourou. Ces suppressions de postes se traduiraient par le non-renouvellement de postes de détachés et la mise à la retraite anticipée, selon la même source. "Le courrier adressé par le secrétaire général de l'Agence spatiale européenne le 5 janvier dernier au président du Cnes, décrivant la gravité de la situation et annonçant des économies de l'ordre de 40 millions d'euros sur trois ans, nous fait aujourd'hui craindre des licenciements secs", a déclaré à l'AFP Jean-José Mathias, délégué syndical UTG du Cnes/CSG. Le directeur du CSG, Pierre Moskwa a déclaré aujourd'hui à l'AFP "n'avoir annoncé aucun chiffre", mais reconnaît avoir indiqué aux syndicats que "l'arrêt du lanceur Ariane 4 et la baisse de cadences liée à Ariane 5 risquent de toucher l'emploi". 1.600 salariés travaillent au CSG, dont 45% de détachés. Le Cnes emploie 300 personnes à Kourou.

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