Agence spatiale européenne
 

Rédaction
28 mai 2003

Les ministres chargés de l'espace des pays membres de l'Agence spatiale européenne (ESA) ont donné le feu vert à l'utilisation du lanceur russe, a annoncé Edelgard Bulmahn, ministre allemande de l'Education et de la Recherche, qui présidait le conseil ministériel d'un jour, à Paris. D'ores et déjà, a précisé de son côté le directeur général sortant de l'ESA, Antonio Rodota, plus de la moitié des souscriptions ont été engagées sur les 314 millions d'euros demandés pour la réalisation de ce projet. L'approbation de ce projet "est non seulement un signal politique à l'adresse de la Russie, mais aussi un engagement ferme", a souligné M. Rodota. La principale contribution est celle de la France (50%). L'Allemagne, la Belgique et la Suisse ont déjà apporté leurs contributions, de l'ordre de quelques pour cent, tandis que l'Autriche, l'Italie et l'Espagne ont "manifesté leur intérêt". Les autres pays disposent jusqu'à la fin décembre 2003 pour prendre leur décision, a précisé Jean-Jacques Dordain, l'actuel directeur des lanceurs de l'Agence, qui succèdera à M. Rodota cet été. Le premier vol de Soyouz, dont l'arrivée en Guyane nécessite la construction d'un pas de tir entièrement neuf, était en principe prévu en 2006, mais les responsables de l'Agence ont laissé entendre que cet événement sera vraisemblablement retardé de plusieurs mois par rapport au calendrier initial.

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