INA
 

Rédaction
13 février 2004

Emmanuel Hoog, président directeur général de l'Institut National de l'Audiovisuel (INA), a présenté jeudi à la presse "la première banque mondiale" d'archives audiovisuelles numérisées accessible en ligne, baptisée "Inamédia" (www.inamedia.fr). "C'est un projet de grande envergure que nos équipes portent depuis des années" a déclaré Emmanuel Hoog, en soulignant que cet "outil est à ce jour unique au monde". L'Inamédia s'adresse à tous les professionnels de l'audiovisuel, qui pourront, après inscription, consulter en ligne pas moins d'"1.600.000 notices documentaires qui référencent et décrivent une grande part de fonds d'archives". De plus les utilisateurs de cet outil pourront visionner 150.000 heures d'archives disponibles. 200.000 heures sont prévues pour la fin 2004. A l'aide de mots-clés, Inamédia recherche le document souhaité et la sélection peut être affinée à l'aide des champs de recherche, de la période de diffusion ou du genre. Une icône indique à l'utilisateur si l'archive est numérisée, dans ce cas le document peut être visionné directement sur l'ordinateur. Un délai d'environ 3 semaines est nécessaire pour toutes commandes d'archives non numérisées. Les professionnels pourront disposer d'une fonction "story board" qui permet de sélectionner une ou plusieurs parties du document choisi. "En quelques clics, vous pourrez découvrir quelques-uns des grands moments de 50 ans de télévision française", assure Emmanuel Hoog. De l'ORTF à France Télévision en passant par TF1 (avant la privatisation), des heures de programmes, de journaux télévisés, de documentaires numérisées sont disponibles "depuis son bureau". Le budget d'Inamédia est estimé à 700 000 euros, hors numérisation, et une version en anglais devrait être disponible en mars prochain. En 1999, face aux menaces de disparition de ses fonds (fragilité des supports, obsolescence des équipements de lecture), l'INA s'est engagé dans un vaste projet de sauvegarde et de numérisation du patrimoine audiovisuel français.

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