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Rédaction
15 février 2004 à 01h00
Il y a cinquante ans jour pour jour, Radio Japon, le service français en ondes courtes de la radio-télévision publique japonaise NHK, émettait pour la première fois ses programmes à l'étranger, principalement en Europe, pour faire découvrir la culture nippone aux francophones. "En fait, c'est en 1935 que les premiers programmes de NHK à destination de l'étranger ont été diffusés en japonais et en anglais d'abord, puis en français, allemand et espagnol deux ans après", raconte à l'AFP Haruko Mito, responsable du service français de la chaîne radiophonique. "Mais ils ont été interrompus en 1945 par l'armée américaine de l'occupation car il s'agissait à l'époque d'un outil de propagande impérial baptisé Radio Tokyo. Il a fallu attendre le 15 février 1954 pour que le service reprenne en français sous l'appellation Radio Japon", précise-t-elle. Alternant bulletins d'information, émissions culturelles et cours de Japonais, Radio Japon a pour objectif d'éduquer les Français sur la vie quotidienne du Japon. Depuis 50 ans, les programmes ont connu plusieurs étapes-clé: en 1961 d'abord, avec une réorientation de la diffusion vers l'Afrique et le Moyen-Orient, puis en 1997 avec un remaniement éditorial comprenant davantage de reportages pour les auditeurs africains et arabes francophones. Enfin, en 2000 le service a été mis en ligne pour satisfaire les internautes curieux du Japon http://www.nhk.or.jp/nhkworld/french/index_w.html.
"Radio Japon emploie trois réalisateurs japonais à temps plein chargés des programmes, neuf animateurs français et un Belge, plus cinq assistants de réalisation locaux", explique Kenta Kawakami, réalisateur à Radio Japon depuis quatre ans. Aujourd'hui diffusé dans 22 langues différentes dont le Japonais, le service étranger de NHK (NHK World Radio Japan), Radio Japon en français, se veut un programme convivial, proche de ses auditeurs. "J'aime l'ambiance de cette radio car les auditeurs nous écrivent, nous envoient des photos. Nous avons de vrais échanges, comme une grande famille", se réjouit Philippe Mesmer, journaliste français.
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