RFI
 

Rédaction
16 février 2004 à 01h00

L'intersyndicale des journalistes de Radio France International (RFI), en grève depuis mercredi, a refusé de participer dimanche à une nouvelle séance de négociations avec la direction, celle-ci selon eux "n'ayant pas fait de nouvelles propositions", a-t-on appris de source syndicale. La grève lancée pour obtenir la revalorisation collective des salaires en fonction de la grille des rémunérations de l'audiovisuel public s'est poursuivie dimanche, le dernier mot d'ordre de grève courant jusqu'à lundi 10h30, heure à laquelle une nouvelle assemblée générale est prévue. Selon la direction, 30 journalistes sur 57 inscrits aux tableaux de service, soit 52%, étaient en grève dimanche (62% de grévistes pour l'information en français et 42% dans les rédactions dans une autre langue). De source syndicale, on estimait le nombre de grévistes "au même niveau que les jours précédents", soit "entre 65 et 70%". Samedi, l'intersyndicale avait claqué la porte des négociations au bout de trois heures, estimant les propositions de la direction "bien en deçà de celles annoncées par Radio France", où un accord a été signé vendredi après 18 jours de grève. De source syndicale, on précisait dimanche que les journalistes de RFI "refusaient de s'engager sur une proposition qui n'est pas budgetisée". Dans un communiqué publié dimanche, la direction rappelle qu'elle a proposé un "nouveau dispositif salarial" qui "entend parvenir à un accord comparable dans ses principes et sa portée à celui de Radio France en tenant compte des spécificités de RFI et de la nécessité de s'inscrire dans le cadre de chaque budget annuel". Elle propose également de verser à chacun une prime de 450 euros au titre de l'année 2004. Dans le même temps, la direction "réaffirme son intention, dès le mois de mars 2004, d'ouvrir des négociations avec les organisations syndicales sur les recours à l'intermittence au sein de l'entreprise" et s'engage à "missionner dans les meilleurs délais un cabinet spécialisé ayant pour objectif d'étudier la question du régime des retraites des journalistes d'origine étrangère".

!
Les articles de plus de deux ans ne peuvent plus être commentés.