Canal+
 

Rédaction
6 mai 2004

Le Conseil supérieur de l'audioviosuel (CSA) a adressé des mises en garde à TF1, France 3 et Canal+ à propos de la protection de la jeunesse dans les émissions "Fear Factor", "C'est mon choix" et "24 heures", selon des décisions du CSA reçues jeudi. "Après avoir constaté dans les émissions +Fear Factor+ diffusées les 18 et 25 février et les 3, 10 et 24 mars, la présence de nombreuses séquences dangereuses, aisément reproductibles par les mineurs, le Conseil a mis en garde TF1 et l'a invité à veiller à la protection de l'enfance et de l'adolescence en tenant compte des risques d'imitation que peuvent induire certains comportements", indique le Conseil. L'émission de télé-réalité "Fear factor", présentée par Denis Brogniart, met les candidats en face de leurs phobies. Le CSA a également envoyé une lettre à France 3 à propos de "C'est mon choix" car "plusieurs numéros diffusés fin 2003 et début 2004 lui ont semblé contestables au regard de la protection du jeune public, soit parce qu'ils traitaient de thématiques sexuelles susceptibles de troubler les plus jeunes, soit en raison des risques de manipulation de personnes, en particulier de mineurs, auxquels ils ont pu donner lieu, leur objet étant d'obtenir de ces personnes l'engagement de changer de comportement dans un domaine qui relève de la sphère intime". "Certaines altercations entre des personnes invitées sur le plateau ont pu donner à cette émission un caractère sensationnaliste difficilement compatible avec le respect des personnes et du public tel qu'il est formulé dans le préambule et dans l'article 3 du cahier des missions et des charges de la chaîne", ajoute le CSA. Enfin, le Conseil "a mis en garde Canal+ de veiller, dans ses programmes, à la protection du jeune public à la suite de la diffusion, le samedi 22 novembre 2003 à partir de 21h00 et le mercredi 26 novembre 2003 à partir de 14h00, de deux épisodes de la série 24 heures qui comportaient de nombreuses scènes d'une grande violence, notamment des scènes de torture". Le CSA a estimé que ces épisodes, accompagnés d'une signalétique +déconseillé aux moins de 10 ans+, auraient mérité une signalisation +déconseillé aux moins de 12 ans+".

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