Radio France
 

Rédaction
8 mai 2004

L'intersyndicale de Radio France a écrit aux six candidats à la présidence du groupe radiophonique public, afin de leur demander de prendre en compte une décision de justice sur les salaires. Le tribunal de grande instance (TGI) de Paris a condamné mardi Radio France à négocier avec les syndicats sur les disparités salariales existant entre Radio France et France Télévisions. Les syndicats demandent aux candidats à la succession de Jean-Marie Cavada d'évoquer, "devant le CSA (ndlr: Conseil supérieur de l'audiovisuel), les moyens nécessaires, à l'engagement serein de la négociation voulue par la justice", écrit l'intersyndicale SJA-FO, SNJ, SNJ-CGT, CFTC, CGC et CFDT de Radio France, selon une copie de cette lettre datée du 6 mai transmise à l'AFP. La décision du TGI de Paris faisait suite à une plainte du SJA-FO, déposée lors de la grève de 18 jours suivie par les journalistes de Radio France en janvier et février, afin d'obtenir le relèvement de leurs salaires par rapport à ceux pratiqués à France Télévisions. Les grévistes s'appuyaient sur un texte d'octobre 1994 (dit accord Servat), jugé caduc par la direction de Radio France et le ministre de la Culture et de la Communication de l'époque, Jean-Jacques Aillagon. Les six candidats retenus par le CSA pour être auditionnés en vue de la désignation du futur président de Radio France sont Norbert Balit, Eric Baptiste, André-Michel Besse, Jean-Paul Cluzel, Claude Norek et Ghislaine Ottenheimer.

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