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Rédaction
13 août 2004

CÉRÉMONIE riche en couleurs avant hier, en fin de matinée sur le boulevard Triomphal de Libreville à l'occasion du lancement solennel par le vice-président de la République, Didjob Divungi Di Ndinge, des travaux de construction de la maison de la radio et de la télévision gabonaise par la société nationale de Chine des machines et des équipements d'import-export (CEMEC), laquelle va financer le projet à hauteur de 88%, le reste, revenant à la partie gabonaise. La présence massive des membres du gouvernement et surtout des professionnels de l'audiovisuel public: directeurs, journalistes et techniciens... d'une part, et des membres de l'ambassade de Chine, conduits par Fan Zhenfhui et des représentants de la société adjudicataire, d'autre part, témoigne visiblement dé l'importance que revêtait cette importante cérémonie que le ministre en charge de la Communication, des Postes et des Technologies de l'information, Mehdi Teale, a qualifié pour la circonstance "'historique". Le programme du futur complexe prévoit une extension notable des moyens de production et s'inscrit dans l'évolution des techniques nouvelles. Celles-ci se caractérisent par des améliorations de la qualité, la fonctionnalité et la facilité d'emploi des équipements, mais surtout par l'emploi généralisé du traitement numérique des images et des sons en lieu et place de l'analogique actuel. Un programme ambitieux, mais justifié par les conditions dans lesquelles la RTG devra aborder les prochaines décennies: "développement général de l'audiovisuel et particulièrement de la télévision comme dans le reste du monde, "concurrence des chaînes privées et de la diffusion par satellite, concurrence des programmes diffusés sur bandes magnétiques et disques". En passant par le "renforcement, en conséquence, de la mission des services publics qui est d'informer, distraire et éduquer les téléspectateurs par des programmes d'identification nationale et faisant une place de plus en plus brande à des créations originales issues du patrimoine de la tradition ou du Gabon moderne."

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