Rédaction
30 janvier 2005

On attendait des changements d´homme à la tête de l´office de radio et télévision camerounais depuis le remaniement ministériel du 8 décembre 2004, remaniement qui a élevé M. Gervais Mendo Ze au poste de ministre délégué auprès du ministre de la communication. Une certaine commençait aussi à s´impatienter. D´aucuns se demandaient si réellement les décideurs étaient déterminés à apporter des changements profonds dans la gestion des ressources humaines au Cameroun. S´agissant de la CRTV, un premier jet de réponse aux questions posées a été trouvée ce mercredi 26 janvier avec la nomination de M. Amadou Vamoulke, comme directeur général. Un bon professionnel qui est sorti du moule de l´ESIJY (Ecole supérieure internationale du Journalisme de Yaoundé - deuxième promotion de 1974. Après la formation, il a fait ses premiers pas dans la profession en presse écrite et à la SOPECAM (maison éditrice du quotidien national bilingue Cameroon tribune). Dans cette structure, il a été tour à tour chef de la rubrique « Etranger » pendant 4 ans, chef de département de l´Agence CAMNEWS (3 ans) et rédacteur en chef (3 ans). Parti de la Sopecam, il est nommé et ce pendant 10 ans, directeur général de l´Imprimerie nationale. Fort de cette expérience, Amadou Vamoulke est allé se frotter au privé notamment à la Société industrielle de Tabacs du Cameroun (SITABAC). Dans le groupe du président James Ononobiono, il joue le rôle conseiller. Il cumule cette fonction avec celle de directeur des ressources humaines et de l´administration. Comme dans toutes les structures où il y a un changement d´homme, les personnels de la CRTV depuis hier soir vont de commentaire en commentaire. Il y en a qui redoutent bien évidemment le changement intervenu étant entendu que fatalement le mode de gestion de M. Mendo est appelé à disparaître. ; un mode gestion étalé sur 18 ans qualifié quelque peu de « laxiste »...

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