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Rédaction
16 janvier 2006

Le ministère allemand de l'Economie a convoqué vendredi plusieurs sociétés pour discuter de leur engagement potentiel dans le projet de moteur de recherche européen Quaero, a indiqué lundi un porte-parole du ministère. Il confirmait une information du quotidien économique Financial Times Deutschland. Selon le journal, Bertelsmann, SAP, Siemens et Deutsche Telekom auraient été conviés. Pour le moment l'intérêt pour Quaero reste plutôt limité du côté allemand, rapporte le FTD. Le projet a été lancé lors d'un Conseil des ministres franco-allemand, en avril 2005 à Reims. Initié par le Président de la république français Jacques Chirac, il vise à créer un contrepoids européen à l'américain Google, avec un moteur de recherche multimédia permettant de retrouver des documents photo, vidéo, audio et du texte. Seule Empolis, filiale de Bertelsmann par l'intermédiaire de l'éditeur Gruner + Jahr, serait véritablement intéressée à une participation au projet, rapporte le FTD. Le quotidien cite des sources proches de Deutsche Telekom, selon lesquelles un engagement est improbable. La filiale de téléphonie mobile du groupe, T-Mobile, a un partenariat avec Google. Du côté français le projet Quaero ("je cherche" en latin) est mené par France Télécom, Thomson, plusieurs petites entreprises de technologie, des instituts de recherche et des fournisseurs de contenu. Le président du conseil de surveillance de Saint-Gobain, Jean-Louis Beffa, joue le rôle de coordinateur du côté français, du côté allemand il s'agit de Heinrich von Pierer, qui remplit la même fonction chez Siemens. L'Agence de l'innovation industrielle (AII) française doit contribuer au financement du projet à hauteur de 150 millions d'euros.

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