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Rédaction
3 mai 2007

Après dix jours de négociation, Etats membres et eurodéputés n'avaient toujours pas abouti mercredi à un accord sur le projet de loi visant à réduire les tarifs d'itinérance, ou "roaming", facturés aux utilisateurs de téléphones portables lors de leurs voyages à l'étranger. "Nous sommes relativement proches d'un accord final, mais le dernier kilomètre est toujours le plus difficile", a indiqué mercredi une source européenne proche des négociations. Etats membres et eurodéputés n'ont plus qu'une semaine pour parvenir à un compromis avant le vote prévu en plénière au Parlement européen (PE) le 10 mai. "Je pense que nous pouvons arriver à un compromis. (...) Je suis très enthousiaste", a confié à l'AFP le rapporteur du projet au PE, le conservateur autrichien Paul Rübig. Une nouvelle réunion entre la Commission, les représentants des 27 gouvernements et le Parlement est prévue jeudi matin. "Un texte de compromis pourrait alors être mis sur la table par la présidence allemande" de l'UE, estime la source européenne. Si les différentes parties ont déjà réglé de nombreux points litigieux, plusieurs questions restent en suspens. La plus épineuse est celle des tarifs maximum à imposer aux opérateurs de téléphonie mobile. Alors que les Etats membres proposent de plafonner le prix des appels passés à l'étranger à 60 centimes d'euro la minute et celui des appels reçus à 30 centimes, le Parlement bataille pour obtenir des plafonds beaucoup plus bas, de respectivement 40 et 15 centimes. Autre pierre d'achoppement: alors que les eurodéputés veulent que les usagers bénéficient automatiquement du nouveau tarif lors de son entrée en vigueur, les opérateurs préfèrent que les clients réclament ce changement avant de l'obtenir. Mais selon Paul Rübig, "une nouvelle solution" pourrait être adoptée: que l'opérateur informe clairement ses clients du nouveau tarif et que celui-ci décide ensuite de changer ou non de forfait. Toutefois, un accord cette semaine pour une entrée en vigueur avant l'été reste encore incertains car, de l'avis des négociateurs les plus optimistes, "tout peut encore arriver", y compris un échec des discussions.

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