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Rédaction
6 juillet 2009

La régie publicitaire française Hi-Media, spécialisée dans l'internet, a annoncé lundi le rachat de la régie de son concurrent allemand Adlink, ce qui lui permet selon elle devenir numéro un européen du secteur. Le montant de cette acquisition est de 29,4 millions d'euros, dont 12,2 millions en numéraire et 17,2 millions d'euros en actions Hi-Media (dont une partie de nouvelles actions), a précisé à l'AFP le PDG du groupe, Cyril Zimmermann. "La société Adlink va donc devenir un actionnaire de référence de Hi-Media avec 10,7% du capital", a-t-il indiqué. "Cela nous permet de doubler de taille en tant que régie publicitaire et de devenir la première plateforme de monétisation d'audience internet en Europe" en chiffre d'affaires, a-t-il expliqué, évaluant les synergies de coûts à "environ 5 millions d'euros dès 2010". Même si sa croissance ralentit avec la crise, internet est le secteur le plus dynamique du marché publicitaire, avec une croissance attendue entre 7 et 10% par an jusqu'en 2014, selon une récente étude du cabinet Precepta. Le réseau publicitaire de la nouvelle entité couvrira 126 millions de personnes en Europe, soit plus que Yahoo qui couvre 113 millions de personnes sur cette région, mais derrière Microsoft qui touche 180 millions de personnes. Cette acquisition "va nous ouvrir les marchés anglais, italien et néerlandais" - où est présent Adlink et où Hi-Media pourra aussi lancer son activité de micro-paiement sur internet -, et "nous donner des positions de leader en France, en Espagne, en Belgique et nous renforcer en Allemagne", a souligné M. Zimmermann. La régie publicitaire du groupe Adlink a réalisé un chiffre d'affaires de 14 millions d'euros au premier trimestre. Elle emploie 180 personnes, dont une partie restera chez Adlink, tandis que Hi-Media reprendra "entre 150 et 160" salariés. Hi-Media a réalisé un chiffre d'affaires de 135 millions d'euros en 2008 et attend une croissance à deux chiffres cette année. L'ensemble devrait donc réaliser des ventes "au-delà de 200 millions d'euros" en 2009.

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