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NVIDIA Shield TV

Nous allons vous présenter la Rolls des « box » Android TV : la NVIDIA SHIELD TV (v2). Attention : l'essayer c'est l’adopter, et même ne plus pouvoir s'en passer. Vous êtes prévenus !

NVIDIA SHIELD TV

L'OTT est désormais omniprésent. Il ne se passe plus une semaine sans que l'actualité ne parle de services OTT et les nouveaux bouquets TV et services fleurissent comme les cerisiers aux printemps. Aujourd'hui, avec une connexion Internet haut débit, on peut regarder des centaines de chaînes TV en direct, louer des films et des séries et les visionner en illimité avec Netflix, Canalplay, Amazon Prime Video ou louer des films en 2 pressions de touches de télécommande, pour ne citer que quelques-uns des nombreux exemples de services OTT. Et si vous avez la chance d'être raccordé à une connexion Internet très haut débit et que vous êtes propriétaire d'un écran Ultra HD, les portes de la 4K vous sont grandes ouvertes !

NVIDIA SHIELD TV

Présentation

La NVIDIA Shield TV est fournie avec un contrôleur de jeu (ou Gamepad) un peu comme ceux fournis avec les consoles de jeux XBOX ou Playstation. Le « Shield Controller » de NVidia est très design, tout en facettes, comme taillé dans la masse. Il tient bien en main même s'il ne nous aura pas été d'une très grande utilité dans le cadre de notre utilisation orientée divertissement vidéo et télévision, il intéressera ceux qui utiliseront aussi la NVIDIA Shield TV aussi en tant que console de jeu, chose donc elle est très capable, comme nous le verrons plus loin. A noter que ce contrôleur est sans fil, sa connexion avec la Shield TV s'effectuant en Bluetooth.

Dans l'emballage (robuste et qui supportera bien une livraison de vente par correspondance), on trouve également une télécommande minimaliste : 4 boutons seulement. Un gros bouton central entouré d'un cercle qui fait office de pad directionnel (comme les flèches d'une télécommande conventionnelle), d'un bouton « Retour » sur la gauche, d'un bouton de validation (à droite) et d'un dernier bouton « Commande vocale » indiqué par son symbole en forme de micro. En son centre et sur toute sa hauteur jusqu'au bouton de commande vocale, la télécommande est tactile : faire glisser un doigt sur la partie centrale de la télécommande permet d'augmenter ou réduire le volume. Plutôt sympa mais pas très pratique à l'usage. En effet, il arrive qu'en saisissant la télécommande, on change brutalement le volume sans le vouloir. Mais c'est son seul défaut car pour le reste, son ergonomie et sa simplicité en font ses plus grandes qualités. C'est surtout l'interface utilisateur intuitif du système Android TV et des applications qui permettent de se passer des dizaines de touches d'une télécommande traditionnelle.

Et bien sûr, dans la boite se trouve bien sûr la NIVIDIA Shield TV, étonnamment petite (un peu plus grande qu'un iPhone 7 plus). Le boitier est sobre et ne manque pas de classe. Pour vous donner une idée de sa taille, nous avons placé la Shield TV à côté d'un Smartphone, d'un Cube et d'un module Fransat.

A l'arrière, la connectique est limitée mais suffisante : deux ports USB 3.0 Type-A, une sortie HDMI 2.0b, une prise RJ45 Ethernet Gigabit et le connecteur d'alimentation électrique.

Android TV sous le capot

C'est le système d'exploitation Android TV 7.0 de Google qui anime la NVIDIA Shield TV. A ce titre, de nombreuses applications TV et « multimédias » sont disponibles. Mais ce qui marque le plus, c'est la vitesse de fluidité et la réactivité du système fonctionnant avec la Shield. Le chargement des applications est instantané, le défilement des écrans est ultra fluide et très rapide… C'est ce qui rend l'utilisation des plus agréable et on ne s'en lasse pas. L'inconvénient, c'est qu'on trouve ensuite les interfaces des autres matériels affreusement lentes !

L'affichage de la box est traité par un GPU NVIDIA Tegra X1. Ce GPU n'est plus de la première jeunesse (2015) et c'était déjà celui qui équipait la précédente version de la NVIDIA Shield TV. Pourtant, il remplit toujours sa tâche à merveille et reproduit sans fléchir les contenus 4K HDR les plus détaillés. Et parmi ses nombreuses qualités, on en retiendra une importante : il chauffe peu.

Cette vitesse d'affichage s'avère très agréable pour la navigation dans les différentes interfaces des applications Android TV dites « Multimédias ». Par exemple, l'application Archos Media Player est très réactive sur NIVIDIA Shield TV, y compris pour scanner une disque dur réseau à la recherche de nouveau contenu. La Shield TV enterre toutes les autres box que nous avons pu tester d'une part grâce à ses performances mais aussi parce que plusieurs applications de qualité sont disponibles pour Android TV, telles qu'Archos Media Player, MX Player, Kodi, PLEX ou encore VLC.

Notons que pour PLEX, la Shield peut être utilisée en tant que serveur ! Elle devient ainsi un centre de diffusion multimédia pour tous les équipements de la maison. Un vrai plus.

Cette vidéo enregistréée directement avec la fonction interne d'enregistrement de la Shield TV vous permettra de constater la vitesse de navigation et d'execution des applications de la box. Les passages ou l'image cède sa place a un écran noir (mais toujours avec de l'audio) sont des flux vidéos protégés par des DRM. Vous y verrez un peu de Molotov avec une chaîne événementielle dédiée au festival Hellfest, un peu de YouTube, avec la lecture d'une vidéo au format HD, Viméo, myCanal (dont la qualité d'image est tout à fait correcte mais vous ne le verrez pas...), puis enfin, le lancement du jeu vidéo Street Fighter X Tekken et quelques secondes de gameplay.

Côté vidéo en ligne, les applications YouTube, Viméo ou Netflix profitent elles aussi des performances de la NVIDIA Shield TV. La navigation et le chargement des vidéos sur YouTube sont fluides, la 4K et le HDR sont supportées, la box lit tout en décodage matériel, y compris au niveau audio, qu'elle peut restituer jusqu'en 24 bit 192 KHz en 7.1.

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