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Orange et la SACD créent une bourse pour l'écriture de "formats innovants"

Rédaction
23 octobre 2009

L'opérateur télécoms Orange (France Télécom) et la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD) ont annoncé la création d'une nouvelle bourse récompensant l'écriture de "formats innovants" multimédia, afin "d'encourager de nouveaux auteurs". Cette bourse, qui s'inscrit dans la stratégie de développement de contenus d'Orange, "récompensera une dizaine de projets favorisant une écriture novatrice, mêlant interactivité, éléments linéaires et non linéaires et multi-supports", précisent dans un communiqué Orange et l'Association Beaumarchais - SACD. Les premières bourses, d'un montant de 7.000 euros chacune, seront attribuées "d'ici avril 2010". Sept professionnels du cinéma, de la télévision, de l'animation et des formats innovants formeront le comité de sélection. Cette initiative vise à marier les innovations technologiques, artistiques et éditoriales pour "concrétiser les promesses faites par la technologie au monde de la création", poursuit le communiqué. "La technologie va apporter une révolution dans le mode d'élaboration de la création et des contenus eux-mêmes", a expliqué Xavier Couture, directeur de la division contenus d'Orange, lors d'un colloque NPA Conseil. M. Couture a souligné la "responsabilité" de l'opérateur dans le marché des contenus et de la production. "Nous participons activement au financement de la création. Nous avons signé des accords avec le monde audiovisuel, nous sommes en train de négocier avec le monde du cinéma et nous espérons déboucher très vite", a-t-il fait valoir. Interrogé sur la mission confiée par le Premier ministre François Fillon à Marie-Dominique Hagelsteen, concernant les relations d'exclusivité dans la télévision payante, M. Couture s'est dit "prêt à discuter" mais "sans dogmatisme". En juillet, l'Autorité de la concurrence avait épinglé la stratégie d'Orange, qui réserve exclusivement à ses abonnés internet ses chaînes de sport et de cinéma. "Nous sommes dans une phase de démarrage, nos services n'ont pas encore trouvé leur équilibre économique. Il serait déraisonnable de nous interdire d'exploiter ces contenus que nous achetons relativement chers. Je crains que ça ne décourage la bonne volonté", a-t-il averti. France Télécom a des "enjeux industriels extrêmement lourds" et sa "petite division des contenus ne peut pas puiser de manière indifférenciée dans les poches de la maison", a affirmé M. Couture.

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