Galileo
 

Rédaction
27 juin 2005 à 15h00

L'offre commune des consortiums iNavSat (EADS, Thales) et Eurely (Alcatel, Finmeccanica) a finalement été retenue pour la concession du système européen de navigation par satellite Galileo, a annoncé lundi l'entreprise publique européenne Galileo JU (GJU). "L'évaluation de la proposition commune par GJU a clairement montré une valeur ajoutée", a expliqué dans un communiqué l'entreprise, créée par la Commission européenne et l'Agence spatiale européenne. Galileo JU "va maintenant commencer les négociations pour le contrat de concession" en tant que tel, qui devra être finalisé avant la fin de l'année, "sur la base de cette proposition conjointe", a-t-elle ajouté. Selon l'entreprise publique européenne, la fusion des deux offres "ne pose pas de problème en ce qui concerne les marchés publics et la concurrence". Galileo JU avait déjà échoué à deux reprises à départager les deux consortiums, qui lui avaient depuis présenté une fusion de leurs propositions. Cette offre était assurée de l'emporter si une décision était effectivement prise ce lundi. La seule incertitude résidait dans la position de l'Allemagne, qui entendait assurer un "retour" suffisant à son industrie et se montrait depuis le début sceptique à l'idée d'une fusion. Pour le commissaire européen aux Transports, Jacques Barrot, l'offre conjointe "prévoit des recettes commerciales plus importantes grâce à la mise en commun du savoir-faire des deux partenaires". "Il y a une structure claire de négociation conjointe mise en place par les deux candidats, avec un vrai pouvoir de décision", a ajouté lundi le commissaire, chargé du dossier. Le concessionnaire aura la charge d'exploiter pendant 20 ans Galileo, destiné à concurrencer le seul grand système de navigation par satellite existant aujourd'hui, le GPS américain. Il devra aussi en tirer des recettes commerciales.

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