Ariane 5
 

Prochain lancement de la fusée Ariane 5 prévu le 24 mars

Rédaction
24 janvier 2010

Le premier lancement en 2010 d'Ariane 5, le cinquantième de la fusée européenne gros porteur, est prévu le 24 mars, a indiqué samedi le directeur du centre spatial guyanais (CSG), Joel Barre, lors d'une rencontre avec la presse aéronautique et spatiale à Kourou (Guyane française). La fusée, construite sous la maîtrise d'oeuvre d'EADS Astrium et exploitée par Arianespace, transportera deux satellites de télécommunications fabriqués par Astrium satellites, l'un pour l'opérateur de télévision luxembourgeois SES Astra et l'autre baptisé Comsat BW2 pour le ministère allemand de la défense. La société Arianespace, qui commercialise et effectue les tirs de la fusée européenne, a prévu sept lancements en 2010. "Les deux tirs suivants se succéderont rapidement, vers le 22 avril et sans doute à la fin mai en fonction de la date d'arrivée des satellites en Guyane", a précisé Patrick Loire, futur directeur d'Arianespace en Guyane, qui succédera en avril à Michel Bartolomey. Le vol de fin avril transportera deux autres satellites d'Astrium, l'un pour Arabsat (télécoms), l'autre pour le coréen COMS (télécoms et meteo), a-t-il précisé. Leader mondial du lancement de satellites commerciaux avec Ariane 5, qui peut lancer des charges de 8 à 10 tonnes (12 tonnes en 2016), Arianespace compte ajouter 3 lancements effectués à Kourou par son associé russe avec la fusée Soyouz (3 tonnes de charge utile) et réaliser avant la fin de l'année le premier lancement de la fusée européenne légère (1,5 tonne de charge utile) Vega sous maîtrise d'oeuvre italienne. Les dirigeants du CSG et d'Arianespace ont confirmé qu'ils comptaient sur le premier lancement de Soyouz en Guyane cet été. Le programme a pris plus d'un an de retard en raison des délais de livraison du portique mobile de lancement qu'une centaine d'ouvriers russes assemblent actuellement sur le pas de tir qui leur a été attribué à Sinnamary, à 15 km de celui d'Ariane. Le lancement de fusées Soyouz à Kourou, tout proche de l'Equateur, leur permet d'emporter une charge utile supérieure d'un tiers environ à ce qu'elles peuvent faire depuis Baïkonour (Kazakhstan), ont précisé les responsables européens.

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