Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA)
 

Rédaction
19 mai 2003

Le président du CSA et ancien maire de Toulouse, Dominique Baudis, a qualifié d'"accusations hallucinantes" qui "constituent une effarante machination" les récentes dépositions d'ex-prostituées dans l'enquête sur le tueur en série Patrice Alègre, révélant dans un communiqué à l'AFP que son nom était cité. "La lecture attentive de la presse m'a permis de comprendre que mon nom était cité avec insistance dans une enquête criminelle. Si l'on en croit les déclarations d'anciennes prostituées, je me serais trouvé, il y a une dizaine d'années à Toulouse, au centre de l'organisation de soirées sadomasochistes; avec viols de mineurs, actes de barbarie, trafic de cocaïne et de valises de billets, meurtre d'un travesti", écrit M. Baudis. "J'ai pris l'initiative de révéler moi-même que mon nom figure dans ces documents, théoriquement couverts par le secret de l'instruction, car c'est le seul moyen de lutter contre le poison de la rumeur", poursuit le président du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) qui doit s'exprimer dimanche en direct dans le journal de 20H00 de TF1. "Ces accusations hallucinantes constituent une effarante machination montée de toutes pièces contre moi. Il sera facile d'établir que ces actes abominables ne me concernent en rien", s'indigne M. Baudis. "Je n'avais ni de près ni de loin aucune espèce de relation avec Patrice Alègre, le milieu du proxénétisme ou les organisateurs de ces soirées barbares", fait-il valoir. "La vraie question est: par qui et comment ces jeunes femmes ont-elles été poussées ou contraintes à formuler contre moi de telles ignominies?", s'interroge M. Baudis. "Je ne suis cité que très récemment, depuis que je préside le Conseil supérieur de l'audiovisuel et, plus précisément, depuis que j'ai entrepris en juillet dernier une action pour protéger les enfants contre l'inflation des programmes pornographiques à la télévision. Ce n'est sans doute qu'une coïncidence, mais elle est troublante", ajoute-t-il.

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