Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA)
 

Rédaction
18 juin 2003

Le président du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) Dominique Baudis, mis en cause dans l'affaire Alègre, a affirmé qu'il n'avait envisagé à "aucun moment" de démissionner, dans un communiqué adressé à l'AFP. "A la suite de quelques échos parus dans la presse, Dominique Baudis réaffirme, comme il l'a fait le 18 mai dernier, qu'il assume pleinement ses fonctions et qu'il n'a, à aucun moment, envisagé de démissionner", selon le communiqué. "Dominique Baudis considère donc que l'exercice plein et entier de la mission qui lui a été confiée par le président de la République est un devoir", souligne-t-il. "Si de fausses accusations formulées sans preuves par des personnages anonymes et masqués, par un faux témoin aujourd'hui poursuivi pour fausses déclarations et écroué, ou encore par un tueur, devaient contraindre celui qui est calomnié à abandonner ses responsabilités, ce serait le plus grave de tous les dysfonctionnements -déjà fort nombreux- que l'on peut observer dans le cours de cette affaire", poursuit le communiqué. "C'est même pour lui un devoir d'assumer avec ses collègues du Conseil supérieur de l'audiovisuel la mission qui leur a été confiée par les plus hautes autorités de la République", indique encore le communiqué. Dominique Baudis a été nommé à la tête du CSA le 17 janvier 2001 par le président Jacques Chirac, pour un mandat de six ans non renouvelable.

!
Les articles de plus de deux ans ne peuvent plus être commentés.