GSM
 

Rédaction
9 décembre 2004

Le ministre délégué à l'Industrie Patrick Devedjian va veiller "personnellement" à l'achèvement de la couverture du territoire en réseau de téléphonie mobile alors que plus de 3.000 communes rurales ne sont toujours pas couvertes, a-t-il assuré . "Les opérateurs (mobiles, Ndlr) se sont engagés, dans le cadre du renouvellement de leurs licences au printemps dernier, à achever la couverture du territoire national par les réseaux de téléphonie mobile. Je veillerai personnellement à ce que ces engagements soient respectés", a-t-il déclaré lors de l'inauguration d'une exposition sur la téléphonie mobile organisée par Orange à la Cité des Sciences et de l'Industrie. "Malgré les efforts accomplis, il existe encore plus de 3.000 communes rurales, correspondant à 2% de la population mais à 10% du territoire environ, qui ne sont couvertes par aucun opérateur mobile", a-t-il indiqué. Le ministre, soulignant le paradoxe que l'"on demande à être mieux desservis" alors que dans le même temps "on craint les dangers supposés de la téléphonie mobile", a également évoqué les préoccupations liées aux risques sanitaires et environnementaux que peuvent générer les antennes de téléphonie mobile. M. Devedjian a dans ce cadre annoncé la "préparation" d'un nouveau protocole de mesures de champs radioélectriques, mis au point par l'Agence nationale des fréquences. Ce protocole devrait être prêt début 2005, indique-t-on au ministère. La puissance d'émission des antennes-relais obéit à des normes européennes et françaises. Les mesures effectuées à la demande d'opérateurs ou d'associations ont à ce jour abouti à des puissances bien inférieures au seuil légal, mais ces mesures restent contestées par certaines associations. Le ministre a également rappelé l'existence d'un site internet gouvernemental d'information sur l'implantation des antennes-relais de téléphonie mobile sur le territoire (www.cartoradio.fr) ainsi que celle de la charte de bonnes pratiques conclue au printemps dernier entre opérateurs et l'Association des maires de France, qui formalise les divers engagements pris par les opérateurs, particulièrement en matière d'information. Les antennes-relais, qui ont régulièrement suscité la mobilisation de riverains et particuliers en raison de craintes sur les risques sanitaires de ces installations, se chiffrent à environ 36.000, alors qu'existent 50.000 autres antennes d'audiovisuel et de radio professionnelle, a rappelé M. Devedjian.

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