M6
 

Rédaction
22 novembre 2006

La chaîne M6 envisage de fermer son bureau local de Grenoble à la fin décembre, après avoir fermé ceux de Nantes et Rennes à la fin juin, a-t-on appris auprès du SNJ-CGT et de la direction de M6. Un comité d'entreprise (CE), convoqué jeudi matin, sera "consacré à la présentation du projet de fermeture de M6 Grenoble pour la fin décembre", a déclaré à l'AFP Alain Vigier, délégué syndical SNJ-CGT de M6. "Ce n'est qu'un projet pour le moment" et la direction de M6 "ne fera pas de commentaire avant la tenue du CE", a indiqué une porte-parole de la chaîne. La rédaction locale de M6 à Grenoble compte actuellement huit salariés, dont sept journalistes et une employée, a précisé M. Vigier. A ces huit salariés en contrats à durée indéterminée (CDI), M6 propose "sept postes de reclassement en interne, dont seulement trois postes de journalistes à Paris, Lille et Toulouse", a indiqué le délégué syndical. Les autres postes proposés sont notamment un poste de webmaster et un poste de chargé de communication à la direction des ressources humaines (DRH), selon M. Vigier. La direction invoque "des raisons économiques" pour justifier la fermeture du bureau de Grenoble, a-t-il dit. Des "rumeurs" circulent sur la prochaine fermeture des rédactions locales de Nancy, Nice et Montpellier, a ajouté M. Vigier. Et "on craint qu'à terme, ce ne soit une fermeture, petit à petit, de tous les décrochages locaux de M6, même ceux des grandes villes" (Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille et Toulouse), a-t-il souligné. En juin, lors d'un CE consacré à la fermeture des bureaux de Nantes et Rennes, la direction de M6 avait indiqué qu'elle n'envisageait pas d'autres fermetures de rédactions locales "à court terme" mais souhaitait à l'avenir "se concentrer sur les grands villes". Actuellement, M6 diffuse des décrochages d'information locale dans neuf villes (Bordeaux, Toulouse, Montpellier, Marseille, Nice, Grenoble, Lyon, Nancy et Lille). Six bureaux locaux sont gérés directement par la chaîne. Trois (Montpellier, Nice et Nancy) sont sous-traités à des journaux régionaux. Les bureaux de Nantes et Rennes étaient gérés par des filiales de Ouest-France.

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