Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA)
 

Rédaction
21 février 2007

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel a constaté que certaines radios nationales et chaînes de télévision autres que les grandes chaînes nationales traitaient toujours la campagne avec une "bipolarisation excessive" en faveur de Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy, malgré un "effort". Le CSA a examiné le 13 février les relevés de temps de parole des candidats déclarés ou présumés à l'élection présidentielle et de leurs soutiens transmis par les radios (France Inter, France Info, RTL, Europe 1, RMC et BFM) et les chaînes France 5, i-Télé, BFM-TV et LCI, du 20 janvier au 2 février et, en temps cumulés, du 1er décembre au 2 février. La haute autorité a observé pour ces radios et télévisions "les mêmes tendances que pour les chaînes hertziennes nationales: volume horaire plus important consacré à la couverture de l'actualité électorale, poursuite de l'effort déjà observé au cours de la période précédente pour assurer une plus grande diversité des candidats (...) et réduire la bipolarisation excessive" constatée lors de la première période d'observation, en janvier, explique-t-elle dans un communiqué. Mais le CSA relève aussi une "persistance, pour certains services, de problèmes liés à la bipolarisation excessive, à l'insuffisance de temps alloué à certains candidats et à l'absence d'accès à l'antenne d'autres candidats". "En conséquence (...) le CSA demande aux services concernés de poursuivre les rééquilibrages nécessaires" pour parvenir à un "accès à l'antenne des candidats plus conforme au respect du principe d'équité", qui tient compte de la représentativité des candidats.

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