Endemol
 

Rédaction
17 avril 2007

Le groupe Endemol, un des leaders européen des programmes audiovisuels, a lancé, en coopération avec Electronic Arts, leader en matière de technologie électronique, un nouveau concept à cheval entre télévision et jeux vidéos. Baptisé "Virtual Me" (Mon moi virtuel), ce concept associe la technologie des "avatars" que l'usager peut faire évoluer au sein d'un monde virtuel, et la télé-réalité, un genre popularisé par Endemol, où des amateurs tentent leur chance dans un secteur artistique ou professionnel qui ne leur est pas familier. Selon Peter Bazalgette, l'un des responsables artistiques d'Endemol, qui a présenté cette initiative en ouverture du 44ème marché annuel international des programmes de télévision TV (MIPTV), "les gens passent plus de temps sur le net qu'à regarder la télévision. Ces deux marchés sont importants et cela a d'énormes conséquences pour les créateurs de contenus". "Notre association avec Electronic Arts nous permet de développer des idées qui font le tour de la façon dont les usagers consomment le divertissement aujourd'hui", ajoute-t-il. "Virtual Me" donne aux participants, qui veulent devenir une star de la chanson ou du cinéma ou concourir dans des jeux télévisés, l'occasion de participer à des versions virtuelles de concours télévisés musicaux, comme "Star Academy" ou "Nouvelle Star", ou de jeux télévisés, comme "Un contre 100". Au lieu d'affronter des concurrents en chair et en os comme dans les programmes classiques, ils affrontent les personnages virtuels créés par leurs partenaires. Le système dans lequel ces avatars évolueront doit être lancé "dans les prochains mois" sur le site "VirtualMe.com". Selon Gerhard Florin, vice-président et directeur général de Electronic Arts International, "avec +Virtual Me+, nous sommes les pionniers d'une nouvelle génération de divertissement hybride qui élargi le terrain des jeux au-delà de la console de l'ordinateur". Selon lui, en combinant "le meilleur de la TV et des jeux vidéos", les deux sociétés vont toucher "la grande majorité des audiences" et "changer le visage du divertissement".

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