Le groupe de radios NRJ n'est pas vendeur de ses activités de télévision et télécommunications et regarderait le dossier TF1 avec des partenaires si la chaîne était à vendre, déclare son président, Jean-Paul Baudecroux. Dans un entretien au quotidien Le Monde cette semaine, le fondateur du groupe justifie sa politique de diversification en déclarant "nous savons où nous allons". Prié de dire si les difficultés actuelles de sa chaîne NRJ12 et de son opérateur mobile NRJ mobile pourraient le conduire à une vente, il répond: "Nous ne sommes pas vendeurs". "Nous nous sommes battus pour avoir cette fréquence sur la TNT (...) Le succès de la TNT est tel que les investissements vont être nécessaires plus tôt que prévu", explique-t-il. "Nous avons des marges confortables et une trésorerie significative qui nous permettent de faire face", ajoute-t-il. Interrogé sur une vente éventuelle de TF1 par Bouygues pour racheter Areva, il déclare "On peut regarder. C'est un dossier important. Pour le groupe NRJ seul ce serait difficile mais avec des partenaires".