CNN
 

Rédaction
2 août 2008

« Buddha's warriors » , un documentaire inédit ce soir à 21h sur CNN International. Au cours de ce documentaire inédit, Christiane Amanpour, correspondante internationale en chef pour CNN International enquête sur le combat des bouddhistes tibétains qui tente de se libérer de l'autorité chinoise et sur le conflit politique au Myanmar. Dans la continuité du célèbre documentaire « God's Warriors », qui lui a valu une récompense, Christiane Amanpour propose « Buddha's Warriors », nouveau reportage analysant les liens entre la politique et la foi, au sein duquel elle se penche sur cette nouvelle génération de bouddhistes qui s'engagent activement dans la lutte politique.Ces adeptes de l'amour, de la bonté et de la non-violence luttent pour rester fidèles à leurs croyances alors qu'ils sont confrontés à une sévère répression politique et culturelle. Christiane Amanpour analyse les racines du conflit entre les autorités chinoises et les Tibétains. Il y a près de 50 ans, le Dalaï-lama a fui le Tibet occupé suite à la révolte avortée contre la domination chinoise. Les Tibétains affirment que seuls 13 parmi les 6000 monastères bouddhistes ont résisté à la terreur de la Révolution culturelle sous le Grand Timonier de 1976 à 1986. Les monastères reconstruits depuis sont désormais sous la très étroite surveillance du gouvernement chinois. Les moines qui les occupent affirment qu'ils sont contraints de renier le Dalaï-lama et de prêter serment de fidélité à la Chine. Le Dalaï-lama traduit ainsi la situation : « Intentionnellement ou non, une sorte de génocide culturel est en cours. Actuellement, la nation tibétaine est en fait menacée de mort ». Les autorités chinoises ont refusé à plusieurs reprises d'accorder un entretien à CNN. Malgré tout, le documentaire présente les points de vue de Chinois convaincus de la légitimité de l'appartenance du Tibet à la Chine, ainsi que l'analyse d'un expert chinois affirmant que l'administration chinoise serait bénéfique aux Tibétains.

!
Les articles de plus de deux ans ne peuvent plus être commentés.