SNJ
 

Rédaction
16 décembre 2008

Le SNJ de France Télévisions s'insurge, dans un communiqué, contre la volonté du gouvernement de demander à Patrick de Carolis de décider lui-même de la suppression partielle de la publicité à partir du 5 janvier, le qualifiant d'"exécuteur des basses oeuvres". "Aujourd'hui, la peine infligée à France Télévisions est double. Non seulement le but de la réforme voulue par l'Elysée n'est pas de sauver l'audiovisuel public, non seulement le compte n'y est pas, mais l'on demande à son PDG d'être +l'exécuteur des basses oeuvres+", estime le SNJ. La ministre de la Culture Christine Albanel a confirmé lundi que le gouvernement allait demander au président du groupe public de décider lui-même de la suppression partielle de la publicité adoptée vendredi par les députés. "S'il accepte, c'est lui qui sera responsable d'être intervenu dans le champ parlementaire alors que le débat sur la loi n'est pas terminé. C'est lui qui aura pris le risque d'acter la suppression de la pub sans que la compensation soit garantie", ajoute le syndicat. Pour le SNJ, "cette +double peine+ est un très mauvais signe pour les salariés de France Télévisions qui se retrouvent complètement sous la tutelle du pouvoir". La suppression de la publicité de 20h00 à 6h00 du matin à partir du 5 janvier doit encore être débattue au Sénat à partir du 7 janvier.

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