UMP
 

Rédaction
12 janvier 2009 à 01h00

Le patron des députés UMP, Jean-François Copé, a exclu toute hausse, hors inflation, de la redevance télévisée, affirmant sur lepoint.fr qu'il n'était pas question de "lâcher" sur ce point pour "complaire à tel ou tel sénateur centriste" sur le projet de loi audiovisuel. Alors que les centristes proposent une augmentation de deux euros de la redevance en plus de son indexation sur l'inflation - ce qui conduirait à une redevance de 121 euros en 2010 - M. Copé leur a opposé une fin de non-recevoir: "si on lâche sur ce point, c'est fini". "Après, on nous dira : pourquoi pas 10 euros, c'est-à-dire x centimes par jour ? Et puis pourquoi pas 15 euros, soit 1,25 euro par mois ? C'est rien, 15 euros pour une belle télé publique... Et puis pourquoi taxer les fournisseurs d'accès Internet ? Il n'est pas question de détricoter le dispositif actuel", a-t-il lâché. "Je ne vois pas ce qui pourrait justifier ce changement de pied de dernière minute pour complaire à tel ou tel sénateur centriste", a ajouté M. Copé, qui a présidé la commission du même nom sur l'audiovisuel public. En novembre, il avait déclaré que lui "vivant, il n'y aurait pas d'augmentation de la redevance télé" hors inflation. "Je crois que nos amis centristes du Sénat n'attendent qu'une occasion pour montrer que, sans eux, il n'y a pas de majorité au Sénat, que ce soit sur ce texte ou sur un autre. Il leur appartiendra de choisir le texte contre lequel ils voteront. Qu'ils prennent leurs responsabilités. S'ils veulent être contre une réforme populaire, ça les regarde", a-t-il mis en garde. "Les sénateurs centristes nous prennent vraiment pour des bleus. On a déjà été très gentils d'endurer, pendant quatre semaines à l'Assemblée nationale, les affres du député centriste Jean Dionis du Séjour", a-t-il encore lancé. Selon M. Copé, le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant, qui l'a appelé, est "convaincu par (ses) arguments" et le président Nicolas Sarkozy "lui-même va être dans le même esprit que" lui.

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