Réception satellite
 

Rédaction
24 avril 2009 à 01h00

Le marché de la réception satellite est plutôt morose. On peut estimer que la crise économique et toutes ses conséquences en est la raison. Il y a aussi un marché de la réception satellite qui est pour le moins perturbé. On sait que Canalsat n'annonce pas une progression des abonnements très importante pour la réception par satellite. De plus, les choix stratégiques de l'opérateur qui semble un peu moins privilégier les professionnels de la réception, font que ce marché est moins dynamique. Sans vouloir dévaloriser les grands distributeurs multi-magasins, il est certain que leurs vendeurs sont en général moins sensibilisés par l'intérêt de la réception satellite. Quand on prend un abonnement dans une grande surface, c'est la plus part du temps car on a choisi de le faire. Les conseils sont en général rares. Ce qui n'est pas le cas des spécialistes. On sait que pour qu'un produit relativement complexe comme la réception satellite puisse se vendre partout, il faut qu'il soit bien représenté partout. Même si le professionnel ne fait pas toujours « la vente », il est prescripteur d'une vente qui est parfois faite autre part. Mais sans lui, la vente ne se fait souvent pas ni chez lui, ni autre part. On a aussi l'ADSL qui prend une place de plus en plus importante même si on sait que la réception par satellite apporte une nettement meilleure image et un plus grand choix. Mais l'ADSL bénéficie de campagnes de publicité très importantes et agressives. Difficile quand on veut prendre de l'Internet haut débit de ne pas prendre l'option télévision, quand on peut la recevoir. Tout ceci explique un marché de la réception satellite difficile. Néovia est un bon exemple de ces problèmes. Malgré une commercialisation faite en grande partie via le réseau de Canal Plus, le fabriquant de la petite antenne pourtant si pratique n'affiche pas de bons résultats. Son chiffre d'affaire n'a été que de 0,5 ME au quatrième trimestre de son exercice 2008-2009 contre 0,6 ME à période comparable lors de l'exercice précédent. Ainsi, sur l'ensemble de l'exercice clos au 31 mars 2009, le chiffre d'affaires s'élève à 3,5 ME contre 4,04 ME sur l'exercice précédent.

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