Devenez opérateur de satellites avec "UP" d'OrlandoSAT

Rédaction
1 avril 2014 à 12h34  
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La société américaine OrlandoSAT débute la commercialisation de "UP", un kit permettant de lancer et d'opérer son propre satellite de télécommunication.

Bien entendu, nous ne parlons pas ici de puissants satellites de plusieurs tonnes, mais de nano-satellites pesant à pleine plus d'un kilogramme, fonctionnant sur batteries rechargées par des cellules photoélectriques et fonctionnant avec le système d'exploitation Android.

"UP" est le fruit d'un concours d'ingénieurs de l'Université d'Orlando, en Floride (USA). Le projet gagnant s'est vu récompensé par une attribution financière pour accompagner son développement commercial. Suite à une levé de fonds via le service de financement participatif Kickstarter, le développement du projet s'est acceléré et s'est tranformé en véritable produit. C'est finalement la société OrlandoSAT qui poursuit aujourd'hui le développement et la commercialisation de ce kit.

Le kit "UP" se compose d'un nano-satellite de la taille d'un cube de 15 cm de côtés, d'un ballon-sonde, d'un filin en acier et d'une petite antenne cassegrain. Le satellite peut se connecter en USB à un ordinateur (PC sous Windows uniquement pour le moment) afin de pouvoir effectuer la configuration initiale et les éventuelles mises à jour du système Android.

Une fois la configuration de base effectuée et le ballon-sonde gonflé d'hélium (bouteille d'hélium non fournie), le filin doit être solidement arrimé au sol et à l'attache prévue sous le nano-satellite. Enfin, le ballon est relié au dessus du nano-satellite par un anneau metallique. Une fois le ballon lâché, il faut près de 20 minutes avant que celui-ci atteigne l'altitude idéale, déterminée par le filin en acier qui sert également de lien sécurité et pour redescendre l'ensemble.

Il suffit ensuite d'utiliser l'antenne cassegrain, connectée sur un port USB, pour tester l'émission des données vers le satellite. Côté réception, n'importe quelle antenne, même de petite taille, peut être orientée vers le nano-satellite pour commencer à recevoir le signal diffusé.

Ce kit d'OrlandoSAT va apporter une solution pour, par exemple, la rediffusion à moindre coût d'événements locaux sur un rayon de plusieurs dizaines de kilomètres à la ronde ou la création de chaînes de télévision locales amateurs. Par ailleurs, OrlandoSAT va prochainement proposer une mise à jour permettant l'utilisation de la bande KA pour le partage de connexion Internet par nano-satellite, l'échange de fichiers ou la création d'un réseau privé sans fil par satellite.

Une solution tout de même encore un peu couteuse puisque le kit est commercialisé au prix de 2.990 dollars pour son lancement.

9 commentaires

c
cricri - Il y a 10 ans
Excellent!
On est la a 20 milles lieues du telephone de graham bell (20000 lieues sous les mers bien sur, sujet du jour oblige, lol)
Que c est beau le progres!
@+
J
Jean - Il y a 10 ans
Ben tiens. C'est saoulant, ces nouvelles du 1er avril, franchement...
f
ffa7478 - Il y a 10 ans
Après il retombe à la mer!
m
moha - Il y a 10 ans
le fil est tres dangereux pour les avions
c
cricri - Il y a 10 ans
merci telesatellite pour cette touche de bonne humeur
trop drole!
J
Julien D. - Il y a 10 ans
Ca serait interessant si ca existait!! mais la realite rattrape parfois la fiction car des projets existent avec des ballons dirigeables...
R
Raym.... - Il y a 10 ans
aaahhhh , en ce jour fleurissent les sujets " top niveau " !
Et tant pis pour les " bas de plafond " ...
Cf. ce joi p'tit ballon sat'.
" Humour, quand tu nous tiens ".
R
Rufus - Il y a 10 ans
Jean, pète un coup :)
J
Jean - Il y a 10 ans
Rufus, cela trouera encore davantage la couche d'ozone et risquera de dégommer lesdits ballons. Donc non.
!
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