Rédaction
12 octobre 2002

Le Syndicat national de la publicité télévisée (SNPTV) est monté au créneau pour défendre l'efficacité des écrans publicitaires à la télé, en réponse à un sondage Ipsos commandé par le groupe NRJ et par le quotidien La Parisien/Aujourd'hui. Selon ce sondage paru vendredi, 87% des téléspectateurs "zappent ou se livrent à une autre activité pendant les écrans publicitaires à la télévision". "Les professionnels savent les limites et les biais des informations ainsi recueillies, où il reste de bon ton d'affirmer +ne jamais la regarder+, particulièrement pour des publics plus âgés", déclare dans un communiqué le SNPTV. Soulignant que la reconnaissance des publicités a augmenté ces dernières années, il ajoute : "Pour être reconnue, la publicité à la télévision a logiquement été vue !". Le SNPTV dit rechercher "la cohérence de cette attaque contre la TV pour ce groupe radio". Le SNPTV relève que "NRJ est un annonceur à la TV très régulier, année après année", et que le groupe "s'est porté candidat devant le CSA pour deux chaînes numériques terrestres gratuites (NRJ TV, My NRJ) financées entièrement par la publicité TV". Le syndicat fait référence à "l'opportunisme" de la parution de ce sondage, cinq jours avant la publication des conditions générales de vente 2003 de la publicité à la télévision. Le SNPTV regroupe huit régies publicitaires : TF1 Publicité, France Télévisions Publicité, M6 Publicité, Canal+ Régie, Lagardère active Publicité, Pathé Régie, MTV Publicité et IP France. Il souligne que "la télévision est le seul média dont l'audience des écrans publicitaires est connue à la seconde près, distinctement de celle des programmes, chaque jour dès le lendemain 9 heures sur les grandes chaînes nationales". "Alors qu'en radio, c'est l'audience d'un quart d'heure du programme incluant la publicité, calculée en moyenne sur deux ou trois mois consécutifs, qui reste la seule référence". "Près des trois quarts des téléspectateurs sont assidus" du début à la fin des écrans publicitaires en moyenne sur les grandes chaînes nationales", affirme le SNPTV.

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