Rédaction
22 février 2001

Le réseau pour la Recherche et l'innovation en audiovisuel et multimédia (RIAM), destiné à favoriser la coopération entre l'Etat et les entreprises privées, a été lancé par les ministères de la Culture, de la Recherche et le secrétariat d'Etat à l'Industrie. Prenant la relève de PRIAMM, lancé en 1999 pour "favoriser les partenariats entre les laboratoires publics de recherche et les entreprises", le réseau RIAM veut "élargir ces objectifs, en incluant à son périmètre les sciences humaines, le droit, l'observation des usages et les sciences de l'éducation". RIAM veut aussi apporter "des soutiens significatifs aux projets les plus innovants". Il dispose pour cela d'un budget 2001 de 135 millions de francs (plus de 20 millions d'euros), auquel le secrétariat d'Etat à l'Industrie contribue à hauteur de 80 MF, le ministère de la Culture à 35 MF et celui de la recherche à 20 MF. "Il s'agit du chaînon qui manquait encore", a estimé mardi à Paris, devant la presse, Roger-Gérard Schwartzenberg, le ministre de la Recherche. "Assurer la mise en réseau des compétences, soutenir des réalisations concrètes, proposer des axes stratégiques pour l'avenir, tels sont à mes yeux les objectifs de ce réseau", a déclaré pour sa part Christian Pierret, le secrétaire d'Etat à l'Industrie. Catherine Tasca, la ministre de la Culture, a souligné quant à elle l'importance du "soutien public" dans la société de l'information. "Il serait dangereux de penser que les forces du marché sont assez clairvoyantes pour trouver et développer seules en Europe les services et les programmes à haute valeur ajoutée de demain", a-t-elle déclaré. Appelant le RIAM à favoriser "la recherche et l'innovation dans les entreprises de toutes tailles, y compris et surtout dans les plus petites", Mme Tasca veut également que le réseau "ne se borne pas aux technologies" mais s'intéresse aussi à "l'économie des contenus numériques" et aux "initiatives locales".

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