Câble
 

Rédaction
29 mars 2006

La Fédération communication, conseil et culture de la CFDT s'inquiète dans un communiqué des conséquences pour l'emploi de la consolidation dans le secteur du câble, alors que Liberty Media souhaite vendre Noos-UPC à Cinven et Altice, déjà propriétaires d'Ypso (Numéricâble). "Si les financiers s'en réjouissent, ce n'est pas le cas des salariés qui ont déjà subi de nombreux licenciements au travers, entre autres, des plans de sauvegarde de l'emploi", indique la CFDT. "Pour rappel, la fusion NC Numéricâble, France Télécom Câble et Câbles de l'Est, a entraîné la suppression de plus de 600 emplois qui s'est soldée en bonne partie par un reclassement dans le groupe France Télécom. Celle de Noos et UPC a déjà entraîné le départ de plus de cent salariés sans plan social en 18 mois, en attendant la mise en oeuvre prochaine d'un PSE (plan de sauvegarde de l'emploi ou plan social, ndlr) suite aux regroupements de services et éventuelles externalisations", souligne le syndicat. La CFDT demande à la Commission paritaire nationale de l'emploi "d'alerter les employeurs des câblo-opérateurs et les pouvoirs publics pour que des mesures sociales collectives soient mises en place afin de ne pas laisser les salariés seuls face à ces lourdes restructurations". La CFDT estime par ailleurs que le repreneur "n'a pas vocation à moyen terme à rester propriétaire du nouvel ensemble" et s'interroge sur la future détention du capital. Le groupe américain Liberty Global a annoncé jeudi qu'il avait conclu une lettre d'intention avec le fonds d'investissement européen Cinven et le câblo-opérateur luxembourgeois Altice pour leur céder UPC France pour 1,25 milliard d'euros. Les deux parties souhaitent régler cette opération avant la fin juin. La finalisation de la transaction restera ensuite soumise à l'approbation de l'opération par les autorités de régulation.

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