Arte
 

Rédaction
29 août 2006 à 01h00

La chaîne culturelle franco-allemande Arte s'affiche pour la rentrée de septembre comme un média global, présent sur tous les supports technologiques, "du réseau hertzien au téléphone portable", a souligné lundi son président, Jérôme Clément. Présentant à la presse la nouvelle stratégie de Arte, résumée par l'expression Arte Global, M. Clément a expliqué que l'objectif de la chaîne était de fournir "une offre élargie" de contenus, de "démocratiser la culture, la mettre à la portée de tous", de "toucher tous les publics sur tous les supports" et de "s'adresser à tous les milieux sociaux, à tous les âges". Sur le réseau hertzien, le public d'Arte a "majoritairement plus de 50 ans", tandis que sur son site internet (www.arte.tv), sur Arte Radio (radio internet) et Arte VOD (vente de video à la demande par téléchargement sur internet), "la majorité de notre public a entre 15 et 40 ans", a précisé M. Clément. En outre, "Arte Global, ce n'est pas une juxtaposition de réseaux mais une approche plurimédia des contenus", a-t-il ajouté, citant l'exemple de l'émission "Le dessous des cartes", vendue en cassettes video, DVD, VOD et dont l'Atlas s'est déjà écoulé "à plus de 200.000 exemplaires en France". La rentrée sera synonyme pour Arte Global de davantage de videos à télécharger, avec les émissions "Arte Info", "Le journal de la culture" ou "Karambolage", davantage de services à la carte (lettres d'information sur les programmes, alertes e-mail), plus d'interactivité avec une plateforme de forums et la possibilité de créer son propre blog, ainsi que de nouveaux magazines internet spécifiques dédiés à l'histoire et aux sciences. Mais la chaîne de télévision "restera notre préoccupation principale" car "tout part du programme", a souligné M. Clément. Cet automne, Arte diffusera des documentaires historiques, des grandes enquêtes, des documentaires sur la culture et des programmes événement, comme "Cosmic Connexion", émission présentant l'humanité diffusée le 30 septembre et retransmise simultanément dans l'espace grâce au Centre national d'études spatiales (CNES).

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