Europe 1
 

Rédaction
18 septembre 2006

Jacques Chirac sera l'invité d'Europe 1 ce matin à 8H15, où il sera interrogé durant 40 minutes sur les grands sujets d'actualité, Proche-Orient ou menace terroriste, et les enjeux nationaux, le jour de son départ pour l'Assemblée générale des Nations unies. "Le président de la République a accepté l'invitation d'Europe 1 d'être son hôte exceptionnel le jour de son départ pour l'Assemblée générale des Nations unies, à New York". Selon Europe 1, le chef de l'Etat expliquera la position de la France face aux grands défis du monde et s'exprimera sur les principaux enjeux nationaux. Il répondra pendant 40 minutes aux questions de Jean-Pierre Elkabbach, président d'Europe 1, en direct des studios à Paris. L'un des principaux sujets de politique internationale que devrait aborder le chef de l'Etat est le Liban, où Paris a décidé d'envoyer 2.000 militaires pour renforcer la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), qui doit compter jusqu'à 15.000 hommes. Un premier bataillon de 900 hommes est arrivé mardi et sera déployé d'ici lundi sur sa zone de responsabilité. Le chef de l'Etat devrait aussi être interrogé sur le risque terroriste en France, reconnu jeudi par Dominique de Villepin après la menace indirecte d'attentats contre la France lancée par le numéro deux d'Al-Qaïda. Sur le dossier du nucléaire iranien, Jacques Chirac, qui privilégie la voie diplomatique dans cette crise, a réaffirmé mardi le soutien de la France à Javier Solana, le négociateur européen, lors d'un entretien à l'Elysée avec Hachemi Samareh, envoyé spécial du président Mahmoud Ahmadinejad. Le chef de l'Etat, qui dit craindre un "divorce des cultures" de part et d'autre de la Méditerranée, a lancé mercredi une réunion culturelle rassemblant des représentants de l'Europe, de la Méditerranée et du Golfe, pour faciliter le dialogue entre les pays de ces trois régions. M. Chirac sera aussi amené à commenter la discussion parlementaire sur la privatisation de GDF et la polémique en cours sur le maintien de la carte scolaire, contesté tant par Ségolène Royal que Nicolas Sarkozy. Enfin, le débat sur la réforme des régimes spéciaux de retraite vient d'être relancé par Nicolas Sarkozy, et la question de la mise en place d'un service civil est également à l'ordre du jour, la majorité étant divisée sur son caractère volontaire ou obligatoire.

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