Rédaction
26 août 2001

Le projet de loi de finances 2002 prévoit une augmentation de 524 millions de francs du budget de l'audiovisuel public, a annoncé à Hourtin la ministre de la Culture et de la Communication Catherine Tasca. Cela représente une hausse de 3,45% par rapport au budget 2001 de l'audiovisuel public qui était de 20,604 milliards de francs. "L'effort sera nettement consolidé" par cette nouvelle hausse, a-t-elle assuré à la tribune de la 22e Université d'été de la communication, précisant que les remboursements des exonérations de redevance audiovisuelle avaient représenté 2 milliards de francs sur les exercices 2000-2001. "Depuis 1997, ce sont 35% de moyens supplémentaires qui ont été dégagés par le gouvernement soit 4 milliards de francs", a-t-elle souligné. Evoquant la future télévision numérique terrestre et dans une claire allusion à la télé-réalité, Catherine Tasca a appelé les chaînes privées à ne pas "stériliser" leur offre en se copiant mutuellement, dénonçant une "approche marchande pour ne pas dire mercantile de la télévision". Elle a par ailleurs rendu hommage au service public de la radio qui réalise, selon elle, le "rêve d'être à la fois dans le coeur de ses missions et de conserver de l'avance", saluant les réalisations multimédias de Radio France. Des propos tenus en présence du président du groupe radiophonique public, Jean-Marie Cavada, qui a écourté son déplacement, renonçant à tenir jeudi une tribune sur "la radio de demain". Célébrant également le vingtième anniversaire de la "libération des ondes" et de la naissance des radios libres, la ministre a estimé que c'était "bien grâce à la loi de 1981 et aux mesures de sauvegarde prises ensuite par les gouvernements de gauche qu'existent en France des centaines de radios associatives".

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