Google
 

Rédaction
22 septembre 2007

Le géant américain de l'internet Google pourrait se porter candidat à des fréquences de téléphonie mobile au Royaume-Uni, que les deux plus gros opérateurs du pays, Vodafone et O2, pourraient rétrocéder en 2009, affirme The Guardian. Selon le quotidien britannique, qui ne cite pas de sources, ce nouveau projet de Google fait suite à l'annonce du régulateur britannique des télécoms, l'Ofcom, qui a proposé jeudi de récupérer une partie des fréquences GSM allouées en 1985 à Vodafone et O2. L'Ofcom a proposé de réattribuer ces fréquences, actuellement utilisées pour des réseaux de téléphonie mobile mais qui pourraient également servir à développer des services de communications haut-débit sans fil (notamment dans les zones non couvertes par les réseaux filaires) via une procédure d'enchères en 2009, qui seraient fermées à Vodafone et O2, afin de renforcer la concurrence. L'irruption de Google pourrait être une grave menace pour les cinq opérateurs mobiles existants au Royaume-Uni (O2, Vodafone, Orange, T-Mobile et 3), dans la mesure où l'Américain pourrait selon le journal ne pas faire payer d'abonnement à ses clients, et se reposer sur les recettes tirées de sa position dominante sur le marché de la publicité en ligne. Google avait annoncé qu'il participerait probablement aux enchères qui doivent s'ouvrir en janvier prochain aux Etats-Unis pour la répartition de nouvelles fréquences de téléphonie mobile, qui occuperont des canaux libérés par les chaînes de télévision analogiques. Selon l'hebdomadaire américain Business Week, le groupe d'informatique et d'électronique Apple pourrait lui aussi postuler à ces fréquences aux Etats-Unis, ce qui pourrait lui permettre par exemple de vendre son iPhone sans être lié à un opérateur. L'iPhone sera lancé le 9 novembre au Royaume-Uni où il fonctionnera exclusivement sur le réseau de l'opérateur O2.

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