Film
 

Rédaction
14 novembre 2007

Des organisations professionnelles du cinéma et de l'audiovisuel se sont dites favorables à la "constitution d'une base de données", préalable à la création d'empreintes numériques de films qui permettront aux opérateurs internet de mieux traquer le piratage sur internet. Dans un communiqué commun, une vingtaine d'organisations appartenant au BLIC (Bureau de liaison des industries cinématographiques) et au BLOC (Bureau de liaison des organisations du cinéma) affirment vouloir "prendre l'initiative" face à "la contrefaçon massive des oeuvres cinématographiques sur les réseaux numériques et à la passivité de nombre des opérateurs de l'internet". Afin de "faciliter la lutte contre la piraterie", ces organisations se disent "favorables à la constitution d'une base de données auprès d'un organisme habilité, ayant vocation à contenir le matériel numérique nécessaire à la création d'empreintes des oeuvres". Cette base de données mettra "les empreintes numériques à disposition des opérateurs de l'internet", lesquels pourront alors "identifier les contenus illicites qu'ils transportent ou hébergent", poursuivent ces organisations. Les membres du BLIC et du BLOC se disent prêts à "utiliser tous les moyens techniques disponibles" pour lutter contre la piraterie, qui selon eux "risque d'altérer durablement la diversité et le dynamisme du cinéma dans notre pays". Ils affirment attendre "une coopération claire de la part des acteurs des sites communautaires et de l'ensemble de l'industrie des télécommunications". Le BLIC regroupe une demi-douzaine d'associations de producteurs, exploitants, distributeurs, éditeurs de cinéma et des industries de l'audiovisuel, tandis que le BLOC fédère 14 organisations d'agents, artistes, producteurs, exploitants, réalisateurs et techniciens de films. La mission sur la lutte contre le téléchargement illicite d'oeuvres culturelles sur internet confiée à Denis Olivennes, PDG de la Fnac, doit rendre ses conclusions fin novembre.

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