RFI
 

Rédaction
13 février 2008

La Présidence de Radio France Internationale exprime sa vive déception à la suite de la décision de la Chambre d'accusation de la Cour d'appel de Niamey maintenant en détention Moussa Kaka. Le correspondant de RFI est incarcéré depuis 145 jours au Niger sous l'inculpation de « complicité d'atteinte à l'autorité de l'Etat. » La Présidence de RFI s'étonne de la décision des magistrats d'annuler l'arrêt rendu en novembre 2007 par le juge d'instruction déclarant irrecevables les écoutes téléphoniques sur lesquelles se fonde l'accusation. Le magistrat instructeur avait en effet estimé que ces écoutes avaient été effectuées de façon illégale, sans mandat ni commission rogatoire, et ne pouvaient donc figurer au dossier comme preuves à charge. La Présidence de RFI s'inquiète de ce qui peut être considéré comme une volonté d'acharnement à l'encontre de son correspondant dans la mesure où tous les actes qui lui sont reprochés relevaient du travail normal d'un journaliste exerçant son métier. Elle réitère sa demande d'une remise en liberté rapide de son correspondant qu'elle fera valoir par toutes voies de Droit.

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