Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA)
 

Rédaction
17 avril 2008 à 02h00  
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Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) propose un basculement de la diffusion analogique à la diffusion numérique dans deux régions de France dès 2009, a indiqué le président du CSA Michel Boyon . Présentant le schéma d'extinction de la diffusion analogique et de passage au numérique qu'il soumettra au Premier ministre François Fillon, à qui revient la décision finale, M. Boyon a souligné que la Conseil recommandait un arrêt de la diffusion analogique "progressivement par zones géographiques", en commençant le processus dès 2009 dans deux régions. Le choix des deux régions retenues, qui devraient correspondre en superficie à deux zones de décrochage des programmes régionaux de France 3, reste à faire. Selon le calendrier proposé par le CSA, la diffusion analogique pourrait être d'abord interrompue dans une petite ville, pour une expérimentation pilote, au premier semestre 2009, puis dans deux régions au second semestre. En 2010, dix zones ou régions seraient éteintes, ainsi que l'ensemble du réseau analogique Canal+. Enfin, en 2011, on éteindrait les 12 zones restantes, de façon à parvenir à une extinction et un basculement total des 24 zones du territoire métropolitain avant le 30 novembre 2011, la date fixée par la loi pour la fin de la diffusion analogique. A cette occasion, le CSA recommande de garantir une diffusion numérique préalablement à toute extinction. Selon Michel Boyon, ce schéma d'extinction de l'analogique est le seul qui permet de respecter le délai imposé par la loi. Il est nécessaire, ajoute-t-il, d'aller "le plus vite possible", car, tant que l'extinction de l'analogique n'est pas complète, les chaînes qui diffusent en analogique sont contraintes d'assurer une double diffusion, analogique et numérique ("simulcast"). "Il y a un nombre croissant de cas dans lesquels le processus d'extension de la télévision numérique est entravée, et même parfois empêchée, parce que l'analogique continue dans la zone considérée", a souligné Michel Boyon. "Il y a une aspiration à la TNT, une exigence de TNT", a ajouté le président du CSA, rappelant que ce mode de diffusion est actuellement disponible pour 85% des Français. Le président du CSA a souligné par ailleurs que le schéma d'extinction proposé par le Conseil donnait trois "garanties" au téléspectateur: la "continuité", c'est-à-dire la possibilité de continuer à voir en numérique les programmes dont il dispose en analogique, la "simplicité", grâce à une campagne d'information, et une garantie du "moindre coût", grâce au fonds d'accompagnement prévue par la loi pour contribuer à l'équipement des plus démunis. Il y a aujourd'hui 4.000 émetteurs analogiques en service en France, correspondant à environ 13.500 fréquences.

1 commentaire

c
cricri - Il y a 16 ans
Et que compte faire le CSA pour les personnes, qui ne seront jamais dans la possibilité de capter la tnt.
Il serai temps que le CSA tienne ses engagements d'égalité des citoyens, en faisant pression sur le gouvernement afin que tout à chacun puisse capter sans abonnement,en 16/9 et plus tard en hd la tnt par satellite.
!
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